Pas de militaires américains sur le terrain en Haïti pour l’instant, selon un porte-parole du Département d’État

Darbouze Figaro

Les États-Unis n’envoient pas de soldats sur le terrain en Haïti, a déclaré ce jeudi 21 mars à Caribbean Television Network un porte-parole du Département d’État, en réponse aux informations relayées cette semaine par un journal dominicain selon lesquelles l’administration du président démocrate Joe Biden serait finalement disposée à déployer des militaires en Haïti dans le cadre d’une « solution internationale ».

Pourtant, la cheffe du commandement sud des États-Unis, le général Laura Richardson, a déclaré mardi, lors d’un événement du groupe de réflexion américain Atlantic Council à Washington, que cette éventualité n’était pas exclue.

« Je pense qu’une solution internationale, qui inclut également la perspective d’Haïti, est très importante. C’est pourquoi je ne crois pas que nous devrions aller vers une solution exclusive aux États-Unis », avait déclaré la général Richardson, ajoutant que l’administration du président Joe Biden essaie « de faire exactement cela : travailler à une solution internationale ».

Le porte-parole a rappelé que, à la demande du Département d’État, le Commandement Sud des États-Unis a déployé une équipe de sécurité antiterroriste de la flotte maritime américaine (FAST) « pour maintenir de solides capacités de sécurité à l’ambassade américaine à Port-au-Prince, en Haïti, et mener des opérations de secours sur place ».

Ce porte-parole du Département d’État a également souligné que le ministère américain de la Défense a annoncé il y a une semaine avoir doublé le financement des États-Unis pour la mission multinationale de soutien à la sécurité (MSS), et le gouvernement américain continue de travailler avec les partenaires haïtiens, kenyans et d’autres pour accélérer le déploiement de la mission pour soutenir la police nationale haïtienne et rétablir la sécurité en Haïti.

Le ministère de la Défense est en mesure de fournir un soutien au MSS, notamment une aide à la planification, le partage d’informations, le transport aérien et un soutien médical, avait précisé SOUTHCOM.

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