L’essentiel
La Russie a ordonné mardi le retour dans leurs garnisons d’unités déployées près de la frontière ukrainienne, un premier signe de détente.
Après Kiev hier, où il a obtenu un engagement sur une future réforme constitutionnelle, le chancelier allemand Olaf Scholz a rencontré Vladimir Poutine à Moscou ce mardi.
Le président russe a annoncé mardi vouloir «continuer le travail en commun» avec les Occidentaux et a assuré ne pas vouloir d’une guerre
Joe Biden a dit vouloir donner «toutes ses chances à la diplomatie» avec la Russie après des annonces apaisantes de Moscou. Ce sans relâcher la pression face au risque d’attaque russe contre l’Ukraine qu’il considère toujours «tout à fait possible».
Lire:
■ Le Sénat américain envoie un «message de solidarité» à l’Ukraine
Les élus du Sénat américain ont exprimé d’une même voix un «message de solidarité» envers le peuple ukrainien et un «avertissement» à Vladimir Poutine, à défaut d’avoir réussi à s’entendre sur un projet commun de sanctions contre la Russie.
«En cette heure sombre, nous envoyons un message de solidarité et de détermination au peuple ukrainien au nom des deux partis, ainsi qu’un avertissement tout aussi clair à Vladimir Poutine», écrivent douze hauts responsables démocrates et républicains dans un texte.
■ Les espoirs confortent les indices boursiers
Les marchés boursiers étaient soulagés par l’annonce du retrait partiel de troupes russes à la frontière avec l’Ukraine, une nouvelle positive qui reléguait au second plan les craintes inflationnistes. Les indices européens ont regagné une partie du terrain perdu la veille à Paris (+1,86%), Londres (+1,03%) et Francfort (+1,98%).
A Wall Street, les indices ont aussi retrouvé le sourire rompant, pour le Dow Jones, avec une série de trois séances dans le rouge. L’indice des valeurs vedettes a gagné 1,22%. Le Nasdaq, à dominante technologique, a bondi de…