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MMAS : Un premier contingent de 400 policiers kenyans débarque cette semaine à Port-au-Prince

Darbouze Figaro
Credit: "UNOCHA/Giles Clarke A man hangs onto the back of a bus in the troubled Delmas neighbourhood of Port-au-Prince."

Le président du Kenya, William Ruto, a fait ses adieux ce lundi à quelque 400 policiers kenyans attendus cette semaine à Port-au-Prince dans le cadre de la mission multinationale d’appui à la sécurité en Haïti.

“Il s’agissait d’une cérémonie officielle de remise du drapeau par le président. 400 officiers sont maintenant prêts à partir pour Haïti ce mardi”, a déclaré à l’AFP un responsable du ministère kényan de l’Intérieur.

Un officier supérieur de la police a déclaré que le président avait « remis un drapeau national kenyan » au groupe initial qui serait composé d’officiers d’élite de l’unité de déploiement rapide, de l’unité des services généraux, de la police administrative du Kenya.

“Ils ont tous suivi une formation rigoureuse pour cet exercice en plus de leur formation préalable à la gestion de situations complexes et sont prêts pour la mission”, a-t-il déclaré.

“S’il vous plaît, ne doutons pas de leur capacité.”, a poursuivi ce responsable.

Après de nombreux faux départs, un accord a été signé vendredi 21 juin entre le Kenya et Haïti pour définir les statuts de cette mission ouvrant la voie aux premiers déploiements.

Le premier contingent est accompagné de l’inspecteur général adjoint Godfrey Otunge, Geoffrey Otunge, qui a finalement été nommé par l’inspecteur général principal de la police Japhet Koome pour diriger la mission. Koome a également nommé le chef des opérations de l’unité des services généraux, le commissaire Stephen Chebet, qui rejoint l’équipe au même titre.

Un deuxième contingent serait attendu dans les quinze prochains jours, selon une source proche de la police citée par RFI. Le matériel serait, quant à lui, déjà acheminé.

Le Kenya a proposé plus de déployer 1 000 policiers dans le cadre de la mission pour lutter contre les gangs qui contrôle presque totalement la capitale haïtienne et d’autres régions du pays. Plusieurs autres pays se sont engagés à envoyer des troupes en Haïti dont la Jamaïque, les Bahamas, la Grenade, le Bénin, le Tchad et la Bengladesh.

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