La situation d’Haïti au menu “d’une réunion de haut niveau” du gouvernement canadien

CTN News

Al’initiative du premier ministre Justin Trudeau, une réunion de haut niveau du gouvernement canadien devrait se tenir insécemment sur la situation d’Haiti.

Les discussions devraient porter sur le support du Canada à Haïti, la demande du premier ministre Ariel Henry auprès de la communauté internationale d’envoyer des troupes étrangères en Haïti et l’envoi d’armes et d’autres équipemens en Haïti pour lutter contre l’insécurité entre autres. Un premier lot de matériel incluant des blindés a été délivré la semaine dernière à Haïti.

Lors de cette rencontre, le Canada évaluera avec “minutie” la faisabilité de la demande du gouvernement haïtien en ce qui à trait à l’envoi de militaires étrangers en Haiti, a appris la rédaction de ZOOMHAITINEWS et CARIBBEANTELEVISIONNETWORK d’une source proche du gouvernement canadien.

Lors du dernier conseil de sécurité des Nations-Unies sur Haïti lundi 17 Octobre 2022, la Russie et la Chine avaient exprimé des réserves sur la demande formulée par Ariel Henry et sa bande. Ces deux membres permanent du conseil de sécurité avaient exhorté l’ONU à considérer les protestations en Haïti contre la présence de militaires étrangers sur le sol Haïtien.

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres avait, il y a quelque semaines, plaidé en faveur de l’envoi d’une force spéciale en Haïti composée d’un ou de plusieurs pays. Une force qui n’opèrerait pas sous l’égide des Nations-Unies, mais approuvée par l’institution mondiale, avait avancé Guterres dans une lettre aux membres du conseil de sécurité.

Lors de la dernière réunion sur Haïti au conseil de sécurité de l’ONU, le ministre haïtien des affaires étrangères Jean Victory Généus a admis que la situation dans son pays est catastrophique. “Les Haïtiens ne vivent pas. Ils survivent”, avait martelé le chef de la diplomatie Haïtien. Une déclaration qui intervenait seulement 15 jours après qu’il avait déclaré sur la même tribune que ” tout [était] globalement sous controle en Haiti”.

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