Ils étaient près d’une centaine, en majorité des femmes à descendre dans les rues de Delmas 64, en passant par Bourdon, pour arriver devant les locaux du Ministère à la condition féminine. Les organisateurs entendent ainsi mettre la pression sur les autorités gouvernementales pour sévir contre les bandits qui sèment la terreur dans la pays, notamment dans la capitale. Ils ont critiqué le comportement du premier ministre, Ariel Henry, accusé de faire la sourde oreille.
Munis de pancartes et scandant des propos acerbes à l’endroit des autorités censées garantir la paix et la sécurité, les protestataires dénoncent le fait que la cible des bandits soit aussi des femmes et encore des femmes, puisque kidnapper un homme est sujet à appauvrir, endeuiller ou maltraiter les femmes. Si rien de concret n’est fait pour ramener la paix dans le pays et améliorer la condition des femmes, ils menacent de fermer la Primature le 3 avril prochain.
”Aba Kidnapin”! ”Nous avons besoin de sécurité dans le pays” ont scandé manifestantes et manifestants.
Le premier ministre de facto Ariel Henry depuis sa venue à la tête de la Primature sinon, en tant que chef suprême de l’État actuellement, ne fait que jouir des privilèges que procure la fonction, en abusant de l’argent du peuple, dénoncent plusieurs manifestantes.
Il faut souligner que durant cette marche de la Coordination générale des Femmes de l’Ouest du Parti Ayiti An Aksyon, les forces de l’ordre ont été calmes, cette fois, évitant la brutalité les caractérisant notamment lors des derniers mouvements des ouvriers pour réclamer un ajustement de salaire.
La manif s’est donc achevée sans incident majeur.
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