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Jacmel-Éducation: Le bâtiment logeant le lycée Pinchinat, un danger imminent, la structure Genese attire l’attention du Ministre Augustin Antoine

Marcia Moise

Le Groupement des Éducateurs/rices du Sud-Est (GENESE) a organisé le 18 juillet dernier un sit-in devant les locaux de la Direction Départementale d’Éducation du Sud-Est (DDE-SE) à Meyer, en vue d’attirer l’attention des autorités éducatives, en particulier du ministre Augustin Antoine, sur la menace évidente que représente le bâtiment du lycée Pinchinat de Jacmel (LPJ).

Crédit Photo: Dona Jolicoeur
Crédit Photo: Dona Jolicoeur

Depuis plusieurs jours, les enseignants de GENESE, par la voix de leur porte-parole, le professeur Jackson Pierre, alertent sur les dangers que présente le batiment du lycée centenaire. Le professeur de mathématiques a évoqué les piliers et les poutres du bâtiment qui ont été endommagés lors du séisme de Janvier 2020. Les bases ne pouvant plus supporter les deux étages de l’édifice, créant ainsi un risque imminent d’effondrement. Il a insisté sur la nécessité d’entreprendre des réparations en profondeur pendant la période estivale, avant la rentrée académique 2024-2025.

Outre les préoccupations concernant l’état du lycée Pinchinat, GENESE a dénoncé un réseau de malfaiteurs au sein de la DDE-SE. Ce réseau serait impliqué dans la disparition des chèques destinés à certains personnels et enseignants. Nous avons appris que ce réseau récupère les chèques des employés décédés ainsi que ceux des enseignants aux États-Unis dans le cadre du programme Biden, les encaissant illégalement dans le département. Notre source affirme que ce réseau a des connexions avec certains peronnels du Ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP) ainsi qu’avec le Ministère de l’Économie et des Finances (MEF).

Le syndicat a également soulevé des préoccupations concernant des dérives dans le déroulement des examens officiels de la neuvième année fondamentale. Selon leurs informations, certains enseignants, moyennant des sommes allant de 7 500 à 25 000 Gourdes, attribuent des notes sans correction approfondie, permettant à des élèves d’accéder à la classe NS1 de manière injustifiée.

GENESE appelle les autorités compétentes à intervenir rapidement pour résoudre ces problèmes, afin d’assurer la sécurité des élèves et de préserver l’intégrité du système éducatif dans le Sud-Est.

 

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