À l’aube de son investiture en tant que 47e président des États-Unis, Donald Trump prévoit de marquer son retour par une série de mesures fortes, alignées sur ses promesses de campagne.
Connu pour ses positions fermes sur l’immigration, l’ancien président entend donner le ton dès le premier jour de son mandat avec des décisions susceptibles de redéfinir la politique migratoire du pays.
Parmi les actions prévues figure la déclaration d’un état d’urgence national à la frontière sud des États-Unis. Cette mesure vise à renforcer la sécurité et à allouer des ressources supplémentaires pour répondre à ce que Trump décrit comme une “crise sans précédent”.
Autre mesure attendue : la fin de la politique de “catch and release” (attraper et relâcher), qui permettait aux immigrants arrêtés à la frontière d’être libérés en attendant leur audience judiciaire.
En mettant un terme à cette pratique, Trump espère dissuader les passages illégaux et renforcer le contrôle sur le système d’immigration.
De plus, Trump prévoit de mettre fin aux demandes d’asile à la frontière sud, une décision qui pourrait avoir des répercussions considérables sur les migrants fuyant la violence ou la pauvreté dans leurs pays d’origine.
Cette initiative vise à rediriger les demandes vers des processus externes, en obligeant les migrants à demander l’asile depuis des pays tiers.
Enfin, l’une des mesures les plus controversées de son programme reste la fin du droit du sol, qui garantit la citoyenneté américaine à toute personne née sur le territoire. Cette proposition suscite déjà de vifs débats juridiques et politiques, certains experts affirmant qu’elle pourrait remettre en question le 14e amendement de la Constitution.
Avec ces actions, Donald Trump cherche à tenir ses promesses de durcir la politique migratoire et de renforcer la souveraineté des États-Unis. Toutefois, ces mesures, si elles sont mises en œuvre, risquent d’entraîner des contestations juridiques et une opposition féroce, tant au niveau national qu’international.
Alors que le monde observe, les premières heures de ce nouveau mandat s’annoncent déterminantes pour l’avenir des politiques migratoires américaines.