Deux Marocains sur trois (69%) déclarent avoir confiance en le gouvernement, contre 23% en 2020. Un citoyen sur deux (52%) a désormais confiance en les partis politiques, contre 22%, il y a deux ans. Pour le Parlement, la cote de confiance atteint 50%.
Pour les plus sceptiques -nous ne parlons évidemment pas des nihilistes qui sont heureusement minoritaires- ce sont des indicateurs qui confirment le changement. Une enquête publique indique que 69% des Marocains affirment avoir confiance en le gouvernement. Nous venons de loin, en 2020 cette proportion n’était que de 23%. Bien évidemment, la manière dont le gouvernement, ou pour être plus précis certains départements gouvernementaux, a pu gérer les effets de la pandémie a quelque peu relevé la cote de l’Exécutif. Le niveau de confiance est passé, en conséquence, à 50% en 2021.
On notera au passage que cette enquête a été réalisée peu après l’entrée en fonction du nouveau gouvernement. Ce score aura sans doute atteint un niveau plus haut actuellement. En effet, depuis qu’il a été porté aux affaires, il y a un peu plus de cinq mois, le gouvernement est sur tous les fronts, sans le crier sur les toits. Inutile d’insister sur le fait que l’actuelle équipe prend la charge des affaires publiques dans une conjoncture économique interne et internationale pour le moins difficile. Cela ne l’a pas empêché de se mettre au travail. Accélération de la mise en œuvre du chantier de la protection médicale et sociale, lancement, sans tapage médiatique, des programmes Awrach et Forsa, reprise du dialogue social, gelé depuis dix ans, avec des mesures concrètes pour le personnel de l’enseignement et de la santé et sans doute bientôt pour d’autres tranches sociales, des programmes de relance économique… Autant de chantiers, ce qui plus est, éminemment à caractère social malgré la nature du contexte actuel. Ce ne sont que des exemples. Des actions donc, avec un effet…