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Haiti-Kidnapping: Le calvaire continue pour Pierre-Louis Opont, séquestré depuis 3 semaines. Desespéree, sa femme lance un cri d’alarme

CTN News

Face à l’inaction des autorités, la famille de Pierre-Louis Opont lance un appel à la conscience des ravisseurs pour obtenir sa libération.

Ayant des problèmes de santé graves, Pierre-Louis Opont, depuis son enlèvement le 20 Juin dernier,  n’est pas en mesure de prendre ses médicaments nécessaires pour sa prochaine intervention médicale. Une situation qui préoccupe au plus au point sa famille de plus en plus engoissée  face au refus des malfrats à libérer l’ancien président du conseil électoral provisoire.

Dans un communiqué daté du 7 juillet, l’épouse de Pierre-Louis Opont Marie-Lucie Bonhomme et les autres membres de sa famille lancent “un appel pressant à l’endroit des bandits pour qu’il relâche l’ex-président du CEP”.

“La situation de Pierre-Louis Opont est préoccupante, car sa santé nécessite une prise quotidienne de médicaments auxquels il n’a pas accès depuis trois longues semaines”, écrit Marie Lucie Bonhomme, implorant les kidnappeurs de faire preuve d’humanité en libérant son mari. Elle ajoute que : “Nous sommes profondément inquiets pour sa santé et sa vie”.

Bouleversée, la famille de Monsieur Opont  tente seule de négocier avec les criminels qui, jusqu’à présent, ne manifestent aucune intention de libérer l’ancien président du conseil électoral provisoire.

Comme pour les autres personnes enlevées, les autorités gouvernementales ne semblent pas avoir la volonté de faciliter la libération de Pierre-Louis Opont. Elles sont dont trop préoccupées à sécuriser leur propre position.

Lors d’une interview accordée à Yvener Foster Joseph de RSF, il y a plusieurs mois, la ministre ai de la Justice, Emmelie Prophète avait invité la population à prendre en charge sa propre sécurité.

Une semaine avant l’enlèvement de Pierre-Louis Opont, sa femme, la journaliste vedette de Radio Vision 2000 et Télé Pluriel, Marie Lucie Bonhomme, avait été enlevée à son domicile à trois heures du matin par une trentaine d’individus lourdement armés du gang de Vitelhomme, qui avaient également saccagé la maison. Elle a été libérée quelques heures plus tard.

Après son mandat à la tête du conseil électoral provisoire, Pierre-Louis Opont avait décidé de rester dans son pays, espérant peut-être que la situation sécuritaire s’améliorerait. Mais cela, c’était sans compter sur l’incapacité du gouvernement à assurer le minimum vital à la population.

Plusieurs pays, dont les États-Unis et le Canada, ont publié les noms de plusieurs individus accusés de contribuer à l’insécurité en Haïti, mais aucune mesure n’a été prise par le gouvernement de facto pour engager des poursuites judiciaires contre ces puissants fournisseurs d’armes et de munitions aux gangs armés.