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Trois personnes, dont un couple de missionnaires américains, assassinées jeudi à Port-au-Prince

Darbouze Figaro

Un jeune couple de missionnaires américains, Natalie Lloyd et Davy Lloyd, ainsi que le directeur de leur organisation caritative, Jude Montis, ont été tués par balles jeudi soir dans une attaque de gangs armés, à Lizon, en Plaine du Cul-de-Sac, au nord de la capitale haïtienne.

Natalie Baker Lloyd est la fille du représentant de l’État du Missouri, Ben Baker.

« Mon cœur est brisé en mille morceaux. Je n’ai jamais ressenti ce genre de douleur. La plupart d’entre vous savent que ma fille Natalie et mon gendre Davy Lloyd sont missionnaires à plein temps en Haïti. Ils ont été attaqués par des gangs ce soir et ont été tous deux tués », a déploré Ben Baker dans un message sur Facebook.

Les circonstances de l’assassinat de Natalie Lloyd, Davy Lloyd et Jude Montis n’étaient pas claires vendredi. Mais selon certains éléments d’informations, Natalie et Davy auraient été pris dans une embuscade alors qu’ils revenaient de l’église avec des enfants de leur foyer.

« Ils l’ont conduit dans la maison, l’ont ligoté et battu”, a déclaré Lloyd. « Ensuite, ils ont pillé toute la maison et sont partis avec eux », a déclaré le père de Davy, David Lloyd, au Miami Herald.

« Nous sommes dévastés », a également écrit leur organisation, Missions In Haïti.
Missions in Haïti avait, dans une précédente publication, tiré la sonnette d’alarme, affirmant que les victimes avaient été attaquées par des hommes armés à bord de trois véhicules.

L’ancien président américain Donald Trump a également réagi vendredi à la mort des deux Américains.

“Que Dieu bénisse Davy et Natalie. Une telle tragédie. Haïti est totalement hors de contrôle. Trouvez les tueurs MAINTENANT !!!” a écrit l’ancien président dans un message sur sa plateforme Truth Social.

Après la mort des missionnaires américains, la Maison blanche a appelé vendredi au déploiement rapide de la force multinationale de soutien à la sécurité en Haïti. «La situation sécuritaire en Haïti ne peut pas attendre», a estimé vendredi un porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, en ajoutant : «nos pensées vont aux familles des personnes tuées».

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