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Programme Biden : Le verdict du juge Drew B. Tipton ne devrait pas être connu avant la fin du mois prochain

Emmanuel Paul
Emmanuel Paul - Journalist/ Storyteller
humanitarian parole application - approved

La décision du juge Drew B. Tipton concernant le programme de libération conditionnelle humanitaire de l’administration de Joe Biden ne devrait pas être rendue publique avant la fin du mois prochain.

Après deux jours d’audiences, le magistrat fédéral prépare son verdict, qui pourrait être annoncé à la fin du mois de septembre ou au début du mois d’octobre. C’est ce qu’ont déclaré plusieurs organisations de défense des droits des immigrants.

Lors d’une conférence de presse tenue ce lundi, les représentants des organisations Justice Action Center, RAICES et du Center for Immigration Law and Policy ont exprimé leur optimisme quant à la possibilité de maintenir le programme.

Pendant les deux journées d’audience, le département américain de la sécurité intérieure ainsi que les organisations de défense des droits des immigrants ont plaidé en faveur du maintien du programme. Ils en ont profité pour présenter les témoignages de plusieurs parrains et bénéficiaires.

Le juge conservateur Drew B. Tipton a remis en question les motifs de l’action en justice de l’État du Texas et de 20 autres États républicains, compte tenu des avantages du programme, d’après les représentants des organisations impliquées dans la procédure judiciaire. Le magistrat fédéral a également demandé aux États plaignants d’expliquer pourquoi ils souhaitent mettre fin au programme pour les quatre pays d’Amérique tout en ignorant l’Ukraine, qui bénéficie également du programme. Ces informations ont été partagées par les représentants des organisations Justice Action Center, Haitian Bridge Alliance, RAICES et du Center for Immigration Law and Policy lors de la conférence de presse de ce lundi.

Le gouvernement américain a vanté les résultats positifs du programme, ayant contribué à réduire considérablement le nombre de personnes tentant de franchir illégalement la frontière sud des États-Unis. Initialement créé pour Haïti, Cuba, le Venezuela, le Guatemala et El Salvador, plusieurs autres pays ont été ajoutés au programme de libération conditionnelle, communément appelé programme Biden.

C’est le cas notamment de la Colombie, du Honduras et de l’Ukraine. Ce dernier pays est exempt de l’action en justice intentée par les États républicains qui cherchent à tout prix à contrer cette politique migratoire de l’administration Biden, mise en place pour tenter de réduire le flux migratoire à la frontière américano-mexicaine.

Les représentants des organisations ayant participé à la conférence de ce lundi sont : Monika Langarica, avocate principale au Center for Immigration Law and Policy ; Guerline Jozef, co-fondatrice et directrice de Haitian Bridge Alliance ; Karen Tumlin, fondatrice et directrice du Justice Action Center ; et Javier Hidalgo, directeur juridique de RAICES.