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Le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, pourrait démissionner cette semaine

Emmanuel Paul
Emmanuel Paul - Journalist/ Storyteller

Le Premier ministre canadien Justin Trudeau pourrait annoncer sa démission dès ce lundi, selon une information exclusive rapportée par Reuters ce dimanche.

Bien que la décision finale reste à confirmer, les sources indiquent que M. Trudeau s’apprêterait à quitter la direction du Parti libéral après avoir occupé ce poste pendant neuf années.

D’après Reuters, cette annonce pourrait intervenir ce lundi, précédant une session extraordinaire du caucus libéral programmée pour mercredi.

Cette possible démission survient dans un contexte de déclin dans les sondages d’opinion, où les libéraux accusent un retard significatif face aux conservateurs de l’opposition, à l’approche des élections prévues avant fin octobre, rapporte Reuters.

Le Globe and Mail, cité dans le rapport Reuters, révèle que plusieurs députés libéraux ont ouvertement appelé M. Trudeau à se retirer.

La situation s’est détériorée depuis décembre, après la démission de la ministre des finances Chrystia Freeland, suite à un désaccord avec M. Trudeau concernant des projets d’augmentation des dépenses.

Mme Freeland a reproché à M. Trudeau de privilégier les “artifices politiques” plutôt que de répondre aux préoccupations essentielles du pays.

L’ère Trudeau a commencé en 2013, lorsqu’il a pris les rênes d’un parti libéral affaibli. Il a mené les libéraux vers une victoire majoritaire en 2015, en défendant une vision progressiste et des réformes économiques. Toutefois, son gouvernement a dû faire face à des obstacles croissants, incluant les pressions économiques post-COVID, la crise du logement et les défis migratoires.

Les discussions concernant sa succession évoquent le ministre des finances, Dominic LeBlanc, comme possible dirigeant temporaire. Néanmoins, cette option pourrait se compliquer si M. LeBlanc décidait de briguer le leadership permanent.

Selon Reuters, le cabinet de M. Trudeau n’a pas commenté ces informations.

Son agenda de lundi prévoit une réunion virtuelle du cabinet sur les relations canado-américaines.

L’élection d’un conservateur à la tête du Canada pourrait compliquer davantage la situation des immigrants au Canada et ceux aux États-Unis souhaitant chercher refuge au Canada lorsque Donald Trump entrera en fonction le 20 janvier prochain.

Cette information s’appuie sur le rapport Reuters, source principale de cette actualité en développement.

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