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La PNH présente ses sympathies à la famille de Romelson Vilcin et donne sa propre version des faits

CTN News

La direction générale de la Police Nationale d’Haïti a présenté ses sympathies à la famille du journaliste Romelson Vilcin, les membres de la presse, larticulièrement ceux de Jim Studio, Zenyèz TV et de la radio Génération 80, ainsi qu’a tous ceux et toutes celles affectés par cette disparition inattendue. Le journaliste Romelson Vilcin est décédé après avoir été touché d’une grenade lacrymogène à la tête, lancée par un des policiers du commissariat de Dellmas 33 dans la journée du dimanche 30 octobre 2022

Dans une note publiée sur la page Facebook de l’institution policière, le directeur général de la Police Nationale d’Haïti, Frantz Elbé dit apprendre avec beaucoup de peine la triste nouvelle de la mort du journaliste Romelson Vilcin survenue à l’hôpital Bernard Mevs par suite des blessures provoquées par une bonbonne de gaz lacrymogène, lors de l’intervention des forces de l’ordre pour contrôler une foule hostile pénétrant le commissariat de Delmas 33.

Selon le numéro 1 de la PNH, malgré les efforts consentis par les policiers du commissariat pour transporter d’urgence à l’hôpital le journaliste, Romelson vilcin n’a pas survécu.

Une version des événements retouchée par l’institution policière pour diminuer leur responsabilité dans la mort du journaliste selon plus d’un. Selon plusieurs journalistes présents lors de l’événement avant d’être chassés brutalement par les agents, le journaliste a été tué à l’intérieur du commissariat. Les agents de l’ordre ont même empêché une délégation de la Fondasyon Je Klere de se rendre au commissariat suite à la nouvelle de la mort du journaliste a expliqué Marie Yolène Gilles sur les ondes de radio Regard FM.

Comme à son habitude pour calmer les esprits, le directeur général de la Police Nationale d’Haïti Frantz Elbé annonce l’ouverture d’une enquête par l’inspection générale de la PNH autour de cet incident malheureux pour déterminer les circonstances et fixer les responsabilités.
Entre temps, la presse haïtienne attend encore avec impatience les résultats de l’enquête sur la mort du photo journaliste Vladimir Legagneur et Maxiben Lazare. Ce dernier ayant été assasiné sur la route de l’aéroport par les forces de l’ordre selon des témoins. Il faut souligner que d’autres journalistes ont été agressés et brutalisés par les forces de l’ordre dans l’exercice de leur fonction.

C’est dans ce contexte que la direction générale de la Police Nationale d’Haïti renouvelle son engagement de continuer à garantir l’ordre, la sécurité et la tranquillité publique à travers la protection des vies et des biens, tout en réitérant son engagement envers la liberté de la presse et le respect des droits humains, précise la note du directeur général de la PNH.