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Hunter Biden, fils du Président Américain, reconnu coupable par un jury à Delaware

Emmanuel Paul
Emmanuel Paul - Journalist/ Storyteller

Les Etats-Unis n’en finissent pas de réécrire l’histoire.

Après l’ancien président Donald Trump, c’est au tour de Hunter Biden, fils du président joe Biden, d’être reconnu coupable par un jury dans l’Etat du Delaware.

Monsieur  Biden, fils aîné du président américain Joe Biden, a été reconnu coupable de trois chefs d’accusation liés à l’achat d’une arme de poing alors qu’il consommait de la cocaine.

Le procès, qui s’est déroulé à Wilmington, Delaware, a captivé l’attention nationale. Hunter Biden qui avait bénéficié du soutien  indéfectible de sa famille, a choisi de ne pas témoigner en sa propre défense.

Détails du Procès

Le procès s’est tenu sur une semaine, au cours de laquelle les jurés ont délibéré pendant environ trois heures réparties sur deux jours avant de rendre leur verdict.

Wilmington, étant la ville natale de Hunter Biden, a été le théâtre de cette affaire hautement médiatisée. Parmi les soutiens de Hunter durant ce procès figuraient notamment la Première Dame Jill Biden. Le président Joe Biden, bien que profondément affecté par cette situation, a maintenu qu’il respecterait le processus judiciaire et a précisé qu’il n’envisageait pas de gracier son fils.

Réactions et Conséquences

Après le verdict, Hunter Biden a exprimé sa gratitude pour le soutien qu’il a reçu de sa famille et de ses amis, soulignant l’importance de son processus de rétablissement. Son avocat, Abbe Lowell, a manifesté sa déception face au verdict, mais a assuré qu’ils épuiseraient toutes les voies de recours légales possibles. Hunter Biden, qui risque jusqu’à 25 ans de prison, envisage de faire appel.

Le président Joe Biden a salué la force et la résilience de son fils dans sa lutte contre la toxicomanie, tout en réaffirmant son engagement à respecter les décisions de la justice.

La date de la sentence n’a pas encore été fixée, mais les experts s’attendent à ce que la peine soit plus sévère que celle généralement réservée à un primo-délinquant, en raison de la nature des charges retenues contre lui.

Les Accusations en Détail

Les accusations contre Hunter Biden reposaient sur des fausses déclarations faites lors de l’achat d’un revolver Colt en octobre 2018. Hunter avait faussement affirmé qu’il n’était pas dépendant de drogues, alors qu’il consommait activement du crack à l’époque. En plus de cela, il a été accusé de possession illégale de l’arme pendant 11 jours, avant que l’arme ne soit jetée par sa belle-sœur et ancienne amante, Hallie Biden.

Au cours du procès, l’avocat de Hunter, Abbe Lowell, a tenté de démontrer qu’il n’y avait aucune preuve directe liant la possession de l’arme par Hunter à sa consommation de drogue. Bien que Hunter ait admis dans ses mémoires être dépendant du crack, la défense a soutenu que l’accusation n’avait pas réussi à prouver que Hunter était sous l’influence de drogues au moment précis de l’achat et de la possession de l’arme.

Réactions Politiques et Médiatiques

La réaction de la campagne de l’ancien président Donald Trump a été immédiate, qualifiant le procès de distraction par rapport aux « vrais crimes » qu’ils accusent la famille Biden d’avoir commis. Ce procès a ainsi ravivé les tensions politiques déjà existantes entre les deux camps, avec des partisans de Trump utilisant cette affaire pour critiquer l’administration Biden.

En dépit de la polarisation politique, le procès de Hunter Biden soulève des questions importantes sur les lois sur les armes à feu et les politiques de santé mentale et de toxicomanie aux États-Unis. La complexité de cette affaire montre à quel point les questions de dépendance et de possession d’armes sont étroitement liées et difficiles à démêler juridiquement.

L’Avenir Judiciaire de Hunter Biden

Il reste à voir quelles seront les prochaines étapes pour Hunter Biden, tant au niveau juridique qu’au niveau personnel. Son avocat, Abbe Lowell, a clairement indiqué qu’ils prévoyaient de faire appel, ce qui pourrait prolonger l’affaire et attirer encore plus l’attention médiatique.

Bien que la peine encourue par Hunter Biden soit plus lourde que celle de l’ancien président Donald Trump, l’actuel président Joe Biden essaie autant que possible de ne pas se mêler de cette affaire. Après le verdict, il a fait savoir qu’il n’avait pas l’intention de gracier son fils condamné par un tribunal fédéral.

Une fois la peine prononcée, Hunter Biden et ses avocats auront la possibilité de faire appel devant les instances de recours judiciaires.

Un Cas Symptomatique d’Enjeux Nationaux

Cette affaire met en lumière des enjeux plus larges touchant la société américaine, notamment la manière dont les lois sur les armes à feu sont appliquées et les défis auxquels sont confrontés les individus en proie à des dépendances.

Le cas de Hunter Biden pourrait potentiellement servir de point de départ pour des discussions plus larges sur la réforme des lois sur les armes à feu et sur l’amélioration des services de soutien pour les personnes aux prises avec des problèmes de toxicomanie.

 

 

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