Après sa descente des lieux dans les locaux de Canez Construction à Delmas 4 mardi 13 octobre, soldée par l’arrestation d’un cadre de ladite entreprise pour spéculations illicites, le ministre du commerce et de l’industrie, Jonas Coffy, s’est dit déterminé à faire appliquer la loi et protéger les consommateurs. 24 heures après, le Groupe Canez est monté au créneau et se dit victime « d’abus, et de persécutions de toute sorte».
Le Groupe Canez a dénoncé l’arrestation de son employé Ralph Xavier Auguste, qu’il a qualifiée ‘’d’arbitraire et illégale’’. Les motifs de spéculations illicites brandis par les officiels du gouvernement ne tiennent pas selon une note du Groupe Canez, signalant l’abrogation depuis de nombreuses années de la Loi du 20 décembre 1946 traitant du Trafic de Spéculation illicite et marché noir.
Il a fait part de sa volonté de se conformer au communiqué 004 du ministère du Commerce et de l’Industrie du 31 août 2020, exigeant l’affichage des prix des biens et services en gourdes, affirmant que « les prix étaient déjà affichés en gourdes dans plusieurs de ses rayons>>. Ce qui exprime la bonne foi de Canez Construction quant à sa volonté de respecter la loi, peut-on lire dans la note.
Le Groupe Canez a aussi déploré les déclarations du ministre Jonas Coffy, insinuant une proximité entre l’institution et les bandits du bas de Delmas. ‘’Des déclarations graves, injurieuses, mensongères et diffamatoires’’ regrettent le Groupe Canez, qui a assimilé cette sortie du titulaire du MCI à de la méchanceté.
Il a rappelé que son Groupe de Sociétés fournit ses services à la population depuis plus de 83 ans et jouit d’une bonne réputation.
Plus loin, la note signale au public et au gouvernement que le Groupe Canez fait partie des plus grands pourvoyeurs d’emploi et plus grands payeurs d’impôts dans le pays sur les cinq dernières années.