C’est déjà arrivée lors de la saison 2005-2006 avec le technicien chilien Manuel Pellegrini, qui dirigeait une génération de joueurs tels Alessio Tacchinardi, l’hispano-bresilen Marcos Senna, l’argentin Juan Roman Riquelme et l’uruguayen Diego Forlan…
Villareal, un club sans histoire et au passé néant, fondé le 10 mars 1923 et qui va célébrer ses 100 ans d’existence l’année prochaine, se trouve ces dernières années sur toutes les lèvres, grâce à la magie du technicien espagnol Unai Emery Etxegoien (50 ans), un entraîneur très expérimenté qui a déjà fait briller les grands clubs européens en Ligue Europa et dans la Ldc avec un bilan de 4 titres avec le Fc Séville et 1 autre avec Villareal, l’an dernier. Il n’a pas de grandes stars à sa disposition, mais il s’est comment transformé des joueurs moyens pour les faire devenir des monstres sacrés à l’image de (Geronimo Rulli, Raul Albiol Torjada, Serge Aurier, Alberto Moreno, Juan Foyth, Etienne Capoue, Pau Torres, Daniel Parejo, Paco Alcacer, Giovani Lo Celso, Gérard Moreno, Samuel Chukwueze et surtout Arnaut Danjuma, le jeune attaquant néerlandais de 25 ans, qui est actuellement meilleur buteur du club cette saison en Ldc avec déjà 6 réalisations.
Pour cette deuxième demi-finale de l’histoire des sous-marins jaunes, seize ans après, contre le club anglais de Liverpool, l’un des prétendants au titre, et qui est en lice pour remporter 4 trophées cette saison, Villareal Cf aura fort à faire pour se débarrasser de cette grande machine à gagner. Mais avec Unai Emery, imbattable avec ce club en phase finale dans les compétitions européennes, à élimination directe (9 victoires et 4 nuls en 13 rencontres), une sacrée performance, a déjà créé la sensation en écartant la Juventus Turin en huitièmes et le Bayern Munich en quarts. Pourra-t-il continuer à déjouer les pronostics et écrire de nouvelles pages d’histoire face à Liverpool, tombeur de Benfica Lisbonne?