Après le directeur général de la ville de Springfield, c’est au tour du gouverneur républicain de l’Ohio de démentir les accusations de Donald Trump contre les Haïtiens dans la ville de Springfield, dans l’Ohio.
Le gouverneur républicain Mike DeWine a balayé les allégations de Donald Trump, son colistier JD Vance et leurs acolytes selon lesquelles les immigrants haïtiens dans la ville de Springfield auraient volé et mangé les animaux de compagnie des habitants de la ville.
“C’est quelque chose qui est apparu sur Internet, et l’Internet peut parfois être assez fou”, a déclaré M. DeWine dans une interview accordée à l’émission “America Decides” de la chaîne CBS. Selon M. DeWine, il s’agit d’allégations farfelues et sans fondement qui avaient d’abord fait surface en ligne.
Toutes les autorités municipales de Springfield ont unanimement réfuté les accusations contre les immigrants haïtiens. Il n’y a aucune preuve pour soutenir les accusations mensongères du ticket républicain et de leurs partisans, a fait savoir le gouverneur Mike DeWine. “Je pense qu’il faut s’en tenir à ce que dit le maire. Il connaît sa ville”, a ajouté M. DeWine, qui est issu du même parti que les instigateurs des allégations racistes contre les Haïtiens résidents à Springfield, dans l’État de l’Ohio.
Lors du débat entre les deux candidats à la présidentielle américaine, l’ancien président Donald Trump avait affirmé que les Haïtiens résidents à Springfield dans l’Ohio volent et mangent les animaux domestiques des résidents de la ville. Il avait présenté les immigrants comme des criminels et des malades mentaux facilités par les démocrates.
“À Springfield, ils mangent les chiens”, avait déclaré Donald Trump. “Les gens qui sont venus ici mangent les chats. Ils mangent les animaux des gens vivant là-bas. C’est ce qui se passe dans notre pays. Et c’est une honte”, avait déclaré le candidat républicain, réputé pour sa haine viscérale contre les immigrants haïtiens et d’autres pays d’Amérique latine et des Caraïbes.
Des accusations rejetées par la Maison-Blanche, qui a dénoncé cette fausseté en la qualifiant de “dangereuse”.
Selon le porte-parole du Conseil de sécurité nationale, les accusations mensongères des républicains pourraient avoir de graves conséquences sur les groupes minoritaires aux États-Unis.
Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale, John Kirby, avertit que des individus agissant sur la base de ces accusations pourraient faire du mal aux Haïtiens aux États-Unis.
Avec ses plus de 197 millions de followers sur sa propre plateforme Twitter, Elon Musk avait déployé toute son énergie dans la campagne raciste et discriminatoire contre les immigrants haïtiens.
Depuis le débat présidentiel du 10 septembre dernier, les discussions dans la grande majorité des médias américains sont dominées par les accusations racistes de Donald Trump et de sa troupe contre les Haïtiens. Plusieurs médias locaux ont été remarqués dans les communautés haïtiennes à Boston, Miami et New York, entre autres, recueillant les réactions de leaders communautaires haïtiens.