Un juge de paix de la commune de Pétion-Ville, Carl Henry Destin, a indiqué avoir retrouvé le corps sans vie du maquilleur Pierre Edouard Rosier “Maïkadou”, à son domicile près d’un commissariat de police. Il avait le visage maculé de sang et un orifice dans le front. Un sextoy (Pénis en plastique), un préservatif et un couteau ont également été retrouvés sur les lieux.
La nouvelle a fait le tour des réseaux sociaux. Vendredi, le cadavre du célèbre maquilleur haïtien Maïkadou a été retrouvé dans son appartement à proximité d’un sous-commissariat sur la route de Kenscoff.
Selon le juge de paix qui a fait le constat légal, cité par radio Kiskeya, mais qui n’a pas fait de déclaration enregistrée, le corps de Pierre Edouard Rosier a été retrouvé aux environs de deux heures de l’après-midi, le vendredi 9 octobre dans son appartement.
Il avait le visage maculé de sang, un orifice dans le front et était allongé face contre terre, a dit le juge Destin, ajoutant qu’un sextoy (pénis en plastique), un préservatif et un couteau ont également été retrouvés près du cadavre.
Selon le juge de paix, l’orifice qu’il avait sur le front pourrait avoir été fait à l’aide du couteau qui a été retrouvé près du corps de Maïkadou.
Selon les premiers éléments de l’enquête de voisinage, Maïkadou vivait en concubinage avec un certain Angénor Julien. Une information confirmée par un ami proche de la famille, informe le juge Destin.
Au moment où les forces de l’ordre étaient arrivées sur les lieux, la barrière donnant accès à l’appartement était fermée et les policiers ont dû enfoncer la porte, a dit Me Destin.
Les voisins n’auraient apparemment rien entendu durant la nuit. Ils ont tout simplement constaté que Maïkadou, contrairement à ses habitudes, n’avait pas donné signe de vie durant toute la journée. Ce qui les avait poussés à regarder par la fenêtre pour se rendre compte qu’il était mort dans l’appartement.
Le décès de Maïkadou, connu pour ses orientations sexuelles, (il appartenait à la communauté LGBT, ndlr), survient moins d’un an après celui d’un autre homosexuel avéré, Charlot Jeudy, le 25 novembre dernier.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que les circonstances de ces deux décès ne sont pas totalement différentes. Le corps de Charlot Jeudy, leader de l’organisation Kouraj (Courage en français), principale organisation haïtienne de défense des droits des membres de la communauté LGBT, avait également été retrouvé dans sa maison.
Le cadavre saignait de la bouche, des flegmes blancs coulaient de son nez et de la matière fécale a été retrouvée dans son lit.
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