La deuxième édition du Cénacle des journalistes a été réalisé comme prévue, le samedi 30 novembre 2024 à Jacmel. Cet événement placé sous le thème «Diagnostic de la presse haïtienne et planification de son avenir» à réuni plusieurs conférenciers et invités de marque.
Dans son allocution d’ouverture, la présidente du Cénacle, la journaliste Danise Davide Léjustal a fait ressortir l’objetif de cet événement d’envergure réunissant des journalistes et d’autres professionnels pour réfléchir sur des valeurs d’éthique autour de la presse en Haïti.
La jeune journaliste a présenté, l’objectif du cénacle qu’elle préside. Tout en soulignant, qu’il est urgent d’établir un véritable diagnostic de la presse haïtienne.
“Promouvoir une meilleure image du métier de journaliste dans le pays. Inciter les professionnels à s’approcher aux règles déontologiques et d’éthique du métier. Encourager les décideurs publics et les responsables de presse et médiatiques à se mettre ensemble pour une meilleure régulation de ce secteur. Établir des pistes pour une meilleure protection des journalistes, Conscientiser les responsables sur la nécessité de mettre en place une formation de qualité pour les Journalistes, crée un cadre normatif adapté aux nouvelles réalités de la presse haïtienne”.
L’ancienne journaliste et mairesse de la cité de Jacques Jean-Pierre, Mme Loudie César à travers son discours a plaidé pour la formation continue des journalistes, la modernisation de la presse, la solidarité, mais surtout la spécialisation des professionnels pour une presse libre et efficace.
Parmi les intervenants, le journaliste et professeur d’université, M. Fednel Zidor à touché la plaie du droit en soulignant certaines faiblesses et lacunes chez certains qui se disent être journaliste en exercice. Il était très amère contre des parvenus qui ont pris le métier d’assaut, alors que les associations de presse, les écoles de communication, patrons de médias ne mettent aucune balise pour réguler et relever le niveau du secteur qui joue un rôle transversale dans le pays. “Le pire des choses, avec un simple Smartphone, un bon matin sans éthique ni déontologie quelqu’un se fait appeler journaliste, une prolifération des médias sociaux sans aucune loi régulattice fixant les règles du métier. Par ailleurs, il exhorte le Conseil National de Télécommunications (CONATEL) qui distribue des fréquences à des gens sans aucun contrôle, de prendre des mesures appropriées en tant qu’organe régulateur afin que des repris de justice, des récidivistes qui ont été condamné ne soient pas à l’ordre de ce métier” critique le professeur d’histoire du droit, Dr Zidor. Il aappelle plus loin l’importance de se former pour être à la hauteur de cette noble profession mondiale et pour n’être pas monétisé, qui est plus qu’une necessité.
En outre Dr Zidor rappelle aux jeunes les qualités nécessaites à une personne pour être à la hauteur d’exercer comme il se doit : l’écoute, la rigueur, la passion, l’esprit de synthèse, une bonne culture générale riche et solide et rappelle aux responsables que la presse fait partie de la société civile non de la société politique. Sur ceux, il en a profité pour faire le point sur la représentation du secteur dans le Conseil Électoral Provisoire qui est une instance éminemment politique, ce qui selon lui, empêchera des critiques.
“Impacts des nouvelles technologies sur la production et la consommation des contenus: Quelle stratégie pour les Journalistes et les médias Haïtiennes? Ce sujet a été abordé par le journaliste et Masterant en management international des médias, Danio Darius. La journaliste et féministe Manite Gustave Saincelaire a intervenu avec célérité sur :”La place de la femme dans la presse haïtienne”. Le journaliste et professeur d’université, M. Fednel Zidor a abondé en profondeur, lui sur: La presse haïtienne à la loupe de l’éthique professionnelle”; Et pour sa part, l’ancien député Dr Déus Déroneth a axé son intervention sur la responsabilité des médias envers les travailleurs de la presse.
Cette deuxième édition, très enrichissante d’échange de débats de recommandations et d’apprentissage avec des conférenciers à la hauteur de leurs présentations sur le leadership de la journaliste Léjustal, qui se veut une tradition annuelle, a été clôturée avec des recommandations, propositions entre autres.
Plusieurs personnalités ont pris part à ce club domt l’ambassadeur de la République d’Haïti Chine-Taïwan, M. Roudy Stanley Penn, le coordonnateur de Pazapa M. Joseph Forgeas, le vice recteur exécutif de l’UDERS le Révérend père Louis Philippe Benoit, le doyen de l’école de Droit et des Sciences Économiques et journaliste, Me Frantz Comonce, la coordonnatrice de Fanm Deside Mme Marie-Ange Noël. L’équipe donne rendez-vous à l’année prochaine pour une troisième édition.
Marcia MOÏSE
moisemarcha@gmail.com
You must be logged in to post a comment.