Le DHS suspend le traitement des cartes vertes pour les réfugiés et les demandeurs d’asile

Emmanuel Paul
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Emmanuel Paul est un journaliste chevronné et un conteur accompli, animé par un engagement profond envers la vérité, la communauté et l’impact social. Il est le...
US flag and citizenship and immigration paperwork

Le Département de la Sécurité intérieure des États-Unis (DHS) annonce la suspension temporaire de l’examen des demandes de résidence permanente pour certains réfugiés et demandeurs d’asile, laissant ainsi dans l’incertitude des milliers de personnes éligibles à la carte de résidence.

Cette pause concerne ceux qui ont fui des situations de crise et espéraient obtenir une stabilité légale aux États-Unis.

Cette directive émane des Services de citoyenneté et d’immigration des États-Unis (USCIS) et vise aussi bien les réfugiés ayant déjà reçu l’autorisation d’entrer sur le territoire américain que les personnes ayant obtenu l’asile après avoir plaidé leur cause devant un tribunal.

L’USCIS justifie cette suspension par la nécessité de renforcer les contrôles de sécurité et de lutter contre la fraude. “Pour mieux identifier les fraudes, les problèmes de sécurité publique ou les menaces potentielles, nous mettons temporairement en pause la finalisation de certaines demandes d’ajustement de statut afin de procéder à des vérifications supplémentaires”, a déclaré l’agence, citée par The Hill.

Cette décision s’appuie sur des directives émanant de l’administration Trump, qui avait ordonné un contrôle plus strict des étrangers sollicitant l’admission ou la régularisation de leur statut aux États-Unis. L’un des décrets invoqués exigeait notamment que les autorités américaines “mènent un filtrage approfondi de tous les étrangers entrant aux États-Unis, en particulier ceux provenant de régions considérées comme à risque”, rapporte The Hill.

D’après CBS News, qui a révélé l’information en premier, cette suspension pourrait toucher un large éventail de migrants, y compris des Afghans évacués après le retrait des troupes américaines et ceux ayant demandé l’asile en arrivant à la frontière.

Les demandeurs d’asile et réfugiés doivent prouver qu’ils sont persécutés en raison de leur origine, de leur religion ou de leurs opinions politiques. Toutefois, même après des contrôles rigoureux, cette nouvelle mesure vient retarder leur intégration aux États-Unis, prolongeant l’incertitude quant à leur avenir, souligne The Hill.

Ce texte est basé sur un article publié par The Hill. Vous pouvez lire l’article de The Hill en cliquant sur le lien ci-dessous.

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