L’enlèvement lundi après-midi du Docteur Yghor Myrto Figaro à Carrefour offusque au plus haut point des membres du secteur sanitaire qui se plaignent du fait que 3 jours plus tard leur collègue n’ait toujours pas recouvré sa liberté. Ils continuent de se mobiliser.
Le premier mouvement de protestation visant à exiger la relaxation du Docteur Yghor Myrto Figaro est l’arrêt de travail entamé, mercredi, par les médecins de l’hôpital communautaire Docteur Raoul Pierre Louis d’Arcachon 32 dans lequel Mr. Figaro avait travaillé comme bénévole. La mobilisation allait s’intensifier, ce jeudi 8 Octobre, avec ce sit-in organisé par les médecins de cet hôpital de concert avec ceux de la Maternité de carrefour devant justement les locaux de la Maternité. Les protestataires étaient munis de pancartes sur lesquelles on pouvait lire : « Kidnape yon doktè, se dekouraje tout lot doktè. Liberasyon pou doktè Figaro, Aba Kidnaping…. »
« Nous implorons les ravisseurs de relâcher Docteur Figaro », a lancé l’un des protestataires soulignant que les patients en souffrent. « Nous n’en pouvons plus », a-t-il ajouté.
Un autre protestataire a clairement dit que « nous ne reprendrons le travail pas avant la libération du médecin. »
Enlevé, lundi après-midi, devant sa maison à Carrefour, le Docteur Yghor Myrtho Figaro est toujours aux mains de ses ravisseurs qui réclament une forte rançon en échange de sa libération. Sa famille est sous le choc. D’ailleurs sa mère qui est tombée malade a été hospitalisée, mercredi.