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Discussions sur le cas d’Haïti lors de la réunion du G20 au Brésil ce jeudi

Emmanuel Paul
Emmanuel Paul - Journalist/ Storyteller

Les dirigeants des pays membres du G20 se réunissent au Brésil ce jeudi.

Cet événement sera largement dominé par la situation au Moyen-Orient, la guerre en Ukraine et la situation en Haïti, entre autres.

Le secrétaire d’État américain Anthony Blinken, qui participera à cet événement, profitera de l’occasion pour discuter de la question du déploiement d’une force de sécurité en Haïti.

“Outre les engagements liés au G20, le secrétaire d’État participera à une réunion des ministres des affaires étrangères du G20 et des partenaires invités afin d’aborder la crise humanitaire en Haïti et de rallier le soutien à la mission multinationale de soutien à la sécurité (MSS)”, selon un communiqué du Département d’État.

Le chef de la diplomatie américaine espère pouvoir profiter de cette activité pour obtenir le soutien d’autres pays en vue de contribuer à la mission de sécurité devant être déployée en Haïti bientôt. “Nous mettrons également l’accent sur le soutien des États-Unis à la mission multinationale de soutien à la sécurité (MSS) en Haïti et nous nous efforcerons de galvaniser d’autres contributions internationales.”, a indiqué le ministère américain des affaires étrangères.

Les ministres des affaires étrangères de la Russie, des représentants de la Chine et d’autres pays membres du G20 prendront part à cette activité.

Fervent défenseur du peuple haïtien, le président brésilien entend également profiter de ce sommet pour attirer l’attention de la communauté internationale sur la nécessité de faciliter une solution à la crise haïtienne. Il insistera également sur la situation au Moyen-Orient, notamment les agissements de l’armée israélienne en Palestine, ayant coûté la vie à près de 30 000 Palestiniens depuis les attaques des militants du Hamas, causant plus de 1 200 morts en Israël.

Dans un long message publié sur son compte X, anciennement appelé Twitter, Luis Inacio Lula Da Silva dénonce l’hypocrisie et le manque d’humanisme des pays riches qui ont décidé de réduire l’aide humanitaire destinée aux Palestiniens en grande difficulté. “Les récentes allégations contre des fonctionnaires de l’agence doivent être dûment enquêtées, mais elles ne doivent pas paralyser l’organisation. Les réfugiés palestiniens en Jordanie, en Syrie et au Liban seront également abandonnés. Il est nécessaire de mettre fin à cette inhumanité et à cette lâcheté”, écrit Monsieur Lula, qui a également plaidé en faveur d’un cessez-le-feu “définitif permettant la fourniture d’une aide humanitaire durable et non entravée, ainsi que la libération immédiate et inconditionnelle des otages.”

 

Une délégation composée, entre autres, du directeur de cabinet du Premier ministre et du ministre des Affaires étrangères participera également à ce sommet du G20, selon un membre du cabinet du Premier ministre Ariel Henry.

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