L’envoyée spéciale des Nations Unies dans le pays a fait savoir que ces derniers mois les cas de violences ont augmenté considérablement. Une situation qui a empêché le pays d’avancer vers le processus électoral.
De fréquentes manifestations de rues et la stagnation économique ont touché une grande partie de la présidence de Jovenel Moise tandis que d’un autre coté les membres de l’opposition n’ont pas arrêté d’exiger le départ de ce dernier l’accusant de n’avoir pas su gérer l’économie nationale et de ne pas avoir poursuivi ceux qui ont détourné les fonds de l’aide internationale vers des comptes bancaires à l’étranger.
La tenue d’élections libres et inclusives réside dans les classes politiques et économiques d’Haïti, si elles peuvent faire des compromis sans recourir à la violence et si les institutions naissantes du pays peuvent prendre les mesures nécessaires pour assurer un vote équitable, a-t-elle poursuivi.
Roberto Álvarez, ministre des Affaires étrangères de la République dominicaine, a déclaré au Conseil que son pays, qui partage l’île d’Hispaniola avec Haïti, “est très préoccupé par la crise sociale, économique, sanitaire et politique à grande échelle qui secoue la république sœur”.
La crise est marquée par l’absence d’agenda politique et “le fait que l’organisation des élections législatives est paralysée”, a déclaré le ministre des Affaires étrangères, ajoutant que cela “s’est aggravé à tel point qu’une bonne gouvernance est impossible”.
“La violence et l’impunité continuent de causer des ravages et continuent d’affecter le bon fonctionnement de la vie quotidienne”, a ajouté le chef du MIREX.