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Le Département d’État américain apporte des précisions sur le déploiement d’une force multinationale en Haïti.
Aux côtés du gouvernement Kenyan, plusieurs autres pays ont manifesté leur volonté de participer à cette mission multinationale.
Parmi les pays intéressés figurent la République Dominicaine, Trinidad et Tobago, la Jamaïque, le Chili, le Canada, Le Royaume Uni, ainsi que d’autres pays membres de l’Organisation des États américains (OEA). Le kenya promet de fournir un millier de policiers. Cette mission devrait permettre “d’améliorer la sécurité en Haïti, envoyer également du personnel pour sécuriser les sites des infrastructures critiques et permettre à la police nationale d’améliorer l’accent mis sur la lutte contre les gangs ensuite une évaluation doit être réalisée en Haïti.”a fait savoir la secrétaire d’État adjointe aux affaires caribéennes et à Haïti, Barbara A. Feinstein.
Interrogée sur une possibilité d’échec de la résolution compte tenu des oppositions, par le passé, de la Russie et de la Chine, madame Feinstein s’est plutot montrée confiante.
“… On continue de discuter avec les membres du Conseil de sécurité mais également avec d’autres pays à travers le monde pour essayer d’assurer le passage de cette résolution. Pour ce qui est de la Chine et de la Russie je ne peux pas parler au nom d’autre pays mais j’aimerais dire qu’on a été très encouragé par l’adoption une année l’autorisation du mandat concernant Haïti aux Nations unies au milieu du mois de juillet ce qui a soutenu le concept d’une force multinationale bien sûr tout cela sous réserve de l’approbation ultime des Nations Unies.” a indiqué Barbara Feinstein.
L’officielle américaine n’était toutefois pas en mesure d’avancer un calendrier de déploiement de la mission en Haïti. Elle n’était pas non plus en mesure de donner des précisions sur la nature de la participation des États-Unis dans cette mission. Tout cela dépendra des résultats de l’évaluation du Kenya, a indiqué Madame Feinstein, ajoutant néanmoins que les États-Unis soutiendront la mission en fournissant du personnel et un soutien financier.
“On discute avec les différentes agences du gouvernement des États-Unis mais pour l’instant en tout cas on attend encore l’évaluation du Kenya. si le Kenya prend bel et bien la tête de cette force c’est le Kenya qui devra identifier quels sont les besoins et quel devrait être le caractère de cette force bien sûr en consultation avec l’ONU tel qu’autorisée par la resolution. Une fois que l’on aura assez de détails on sera mieux positionné pour fournir des informations concernant la contribution des États-Unis en tout cas on peut vous dire qu’on a l’intention de soutenir de manière très sobre, très forte et solide cette initiative.”
Concernant la composition de la mission, la diplomate américaine affirme que la force multinationale devrait être majoritairement composée de policiers, mais qu’il y aura également des militaires.
Le Conseil supérieur des Nations Unies présentera son rapport sur la situation en Haïti le 15 août prochain. Ce rapport devrait permettre de clarifier les termes et conditions de la mission multinationale qui sera dépêchée en Haïti bientôt. Lors de cette séance, les Etats-Unis présenteront formellement une résolution sur le déploiement de la force multinationale. ” Nous nous réjouissons de travailler avec nos partenaires au sein du Conseil de sécurité à cette fin et d’ici le 15 août l’ONU va produire un rapport sur la sécurité et tout cela va sans aucun doute influencer la manière dont cette force va être réalisée. ” , a déclaré la secrétaire d’Etat adjointe aux affaires Caribéennes et à Haiti lors d’une conférence de presse vendredi. Barbara A. Feinstein en avait profiter pour lancer un appel à d’autres pays en vue de participer à la prochaine mission multinationale en Haiti en fournissant des équipements, du personnel et des moyens financiers entre autres.
Note: Les citations sont extraites du texte Français traduit simultanément lors de la conférence de presse. Il est possible qu’il y a une légère différence avec le texte Anglais.