Àl’occasion de la célébration du 220ème anniversaire du bicolore national, le président élu de l’accord Montana, dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, a exprimé ses préoccupations face à la présence des autorités du gouvernement de facto dans la deuxième ville du pays. Un acte gâchant la célébration de la fête du drapeau, déplore l’ancien gouverneur de la banque centrale, qui voit en cette date symbolique l’occasion pour Haïti de renaître de ses cendres.
Contrairement à la tradition, le gouvernement de facto dirigé par le neurochirurgien Ariel Henry a tenu à délocaliser la célébration de la fête du drapeau dans la ville du Cap, en raison de l’inaccessibilité de la route nationale numéro 1 au niveau du Canaan, contrôlée par de puissants groupes armés.
Fritz Alphonse Jean dénonce les autorités en place qui, dit-il, sont de connivence avec les groupes criminels et continuent à semer le chaos dans le pays.
L’économiste a également critiqué les autorités de l’État qu’il considère incapables de garantir le droit à la sécurité, à la santé et à l’éducation.
Ainsi Fritz Alphonse Jean les encourage à tourner le dos aux gangs armés afin de changer la situation du pays.
Plaidant toujours en faveur d’une transition de rupture, le leader politique invite la population à rejoindre l’accord de Montana pour l’avènement d’une nouvelle Haïti.