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Tuerie de Cité Doudoune : L’Association des Femmes haïtiennes à Boston condamne et réclame l’arrestation des criminels

Emmanuel Paul
Emmanuel Paul - Journalist/ Storyteller

L’Association des Femmes haïtiennes à Boston, capitale et principale ville de l’Etat du Massachusetts (Etats-Unis d’Amérique) condamne la tuerie du 20 aout 2022 à Croix-des-bouquets (nord-est de Port-au-Prince), au cours de laquelle les deux jeunes femmes Sherwood Sondje et Sarhadjie Desanclos ainsi que leur mère Josette Desanclos ont été assassinées puis brulées par des bandits du gang de Cité Doudoune, une ramification du puissant groupe criminel dénommé « 400 Mawozo ». Au moins six personnes ont été tuées lors de ce carnage perpétré par les gangs armés qui contrôlent une bonne partie de la capitale haïtienne.

« Nous sommes solidaire du peuple haïtien et demandons au gouvernement haïtien de mener de véritables investigations afin d’appréhender les criminels de « 400 Mawozo » pour qu’ils puissent répondre de leurs actes par devant la justice », réclame l’Association des Femmes haïtiennes à Boston (AFHAB), dans une note de condamnation dont copie a été transmise à ZoomHaitiNews et CarribeanTelevisionNework.

De nombreuses voix se sont élevées en Haïti pour dénonce cette énième tuerie perpétrées par les gangs armés au cours de laquelle trois membres de la famille Desanclos –– une mère et ses deux filles –– toutes les trois proches collaborations de la Fondation Je Klere, une organisation de droits humains, dont Me Simson Desanclos, père des deux filles et époux de Josette, est membre fondateur.

Ce massacre est survenu alors que la Police nationale d’Haïti (PNH) concentre ses efforts sur Croix-des-Bouquets afin de démanteler le gang « 400 Mawozo », qui, selon Pierre Espérance du Réseau national de défense des droits humains (RNDDH), dispose de 152 groupes de bandits communément appelés base.

Mercredi 24 aout 2022, soit 4 jours après cette tuerie qui a suscité l’émoi de la population, des agents de différentes unités spécialisées de la PNH engagés dans le combat contre les « 400 Mawozo », ont mené une opération à Cité Doudoune, qui s’est soldée par la mort de deux présumés bandits et la libération d’une otage, une femme âgée de 39 enlevée depuis le 12 aout dernier à Delmas 31.

L’Association des Femmes haïtiennes à Boston encourage le peuple haïtien à « rester ferme et vigilant dans le combat pour la libération sociale, économique et politique d’Haïti ».