Les 17 femmes incarcérées à la prison civile des Gonaïves ont été violées par 50 détenus au moment de l’évasion spectaculaire de ce jeudi 26 janvier 2023.”
C’est en tout cas ce que rapporte, ce samedi 28 janvier, le MEDHA DROITS HUMAINS qui lance un appel d’urgence sanitaire en faveur les 17 victimes et leur prise en charge immédiate.
“Nos enquêtes nous révèlent, tôt ce samedi 28 janvier 2023, que ces femmes ont été violées par une cinquantaine de détenus, lors de la tentative d’évasion qui s’est produite dans l’après-midi du 26 janvier 2023”, indique la note de l’organisme de défense des droits humains, transmise à la rédaction de ZoomHaitiNews.
L’organisme dirigé par Me Michelet Dorgiles, avocat au barreau des Gonaïves, appelle à une urgence sanitaire pour “prévenir des maladies qui pourraient compliquer la situation de ces 17 détenues voilées et qui n’ont pas pu se laver depuis 48h”
En effet, jeudi 26 janvier dans l’après-midi, une évasion spectaculaire à l’image d’un film hollywoodien s’est produite à la prison civile des Gonaïves, au cours de laquelle une vingtaine de prisonniers ont été tués et plusieurs autres évadés, selon des organisations de défense des droits humains et d’autres sources proches de la prison. Alors que le commissaire du gouvernement, Me Sérad Gazius a communiqué un bilan provisoire de 14 morts et 11 évadés.
Ces événements ont eu lieu quelques heures après les manifestations des policiers des Gonaïves pour protester contre l’assassinat de 6 agents de l’Unité de maintien d’ordre (UDMO), mercredi 25 janvier, à Liancourt, dans le département de l’Artibonite. À noter que les corps des victimes n’était toujours pas récupérés ce samedi 28 janvier.
Texte de Ronel Paul