Le leader du parti politique Pitit Dessalines, Jean-Charles Moïse se félicite des manifestations organisées mercredi dans le pays, notamment à Port-au-Prince, où il avait conduit ses partisans et sympathisants devant l’ambassade des États-Unis à Tabarre. L’objectif a été atteint car nous avons livré le massage, a dit l’ancien candidat à la présidence.
Pour Jean-Charles Moïse, il était important de se rendre devant l’ambassade des États-Unis pour demander à l’administration américaine de cesser d’ingérer dans les affaires internes du pays.
Il dénonce ce qu’il appelle les leaders politiques traditionnels qui, dit-il, ont cherché à créer des confusions, en annonçant une manifestation parallèle. Cela fait environ un mois que nous avions lancé notre manifestation, rappelle l’ancien sénateur du Nord.
Jean-Charles Moïse affirme d’ailleurs que sa bataille politique vise à la fois le pouvoir en place, les ambassades et la classe politique traditionnelle. Il dénonce également des membres du secteur privé des affaires qui, dit-il, ont l’habitude de financer certains leaders politiques traditionnels pour boycotter son mouvement.
Jean-Charles Moïse en veut pour preuve, le fait que les prix des produits de première nécessité qui avaient commencé à baissé, ont considérablement augmenté ces dernières semaines et cela, dit-il, coïncide aux attaques dont il a été l’objet.
Le leader de Pitit Dessalines avait refusé de répondre aux questions d’un journaliste lui demandant de réagir aux critiques dont il fait l’objet de la part d’un dirigeant de l’opposition qui l’accuse de connivence avec l’ancien policier Jimmy Chérisier, présenté comme le chef d’un gang dénommé G9 en famille et alliés.
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