L’administration Trump pourrait annoncer, dès le mardi 11 mars 2025, une nouvelle version de son interdiction de voyage ciblant des pays arabes et musulmans. Haïti, Cuba et le Venezuela, entre autres, pourraient aussi être ajoutés à la liste.
Bien qu’aucun décret ne soit encore en vigueur, les associations de défense des droits civiques appellent à la vigilance et conseillent aux ressortissants des pays concernés de prendre des précautions immédiates.
Selon les premiers rapports, cette nouvelle version de l’interdiction de voyage pourrait inclure plusieurs pays du Moyen-Orient, d’Afrique et des Caraïbes.
Parmi les pays potentiellement concernés figurent l’Afghanistan, Haïti, l’Irak, l’Iran, le Liban, la Libye, la Palestine, le Pakistan, la Somalie, le Soudan, la Syrie, le Venezuela et le Yémen. D’autres pays pourraient également être ajoutés à cette liste, selon un communiqué publié par l’American-Arab Anti-Discrimination Committee (ADC), qui a exprimé ses préoccupations face à cette nouvelle restriction pouvant affecter des milliers de personnes. “Nous suivons la situation de très près et nous fournirons des mises à jour dès que nous aurons plus d’informations “, a déclaré l’ADC sur son site internet.
Dans l’attente de l’annonce officielle, l’ADC recommande aux ressortissants des pays concernés de limiter leurs déplacements internationaux. “Si vous êtes actuellement aux États-Unis avec une carte verte ou un visa valide, nous vous conseillons fortement d’éviter tout voyage hors du pays”, indique l’organisation. “Si vous êtes en dehors des États-Unis et que vous possédez un visa valide, il est impératif de rentrer dans le pays dès que possible avant la mise en application du décret.”
Pour ceux qui ne peuvent pas rentrer immédiatement, l’ADC recommande de consulter un avocat spécialisé en immigration afin d’explorer les options possibles.
Cette situation évolue rapidement et suscite de nombreuses inquiétudes au sein des communautés arabes, musulmanes et caribéennes aux États-Unis. L’administration Trump a démontré par le passé sa volonté de renforcer les restrictions migratoires, rendant la menace d’une nouvelle interdiction de voyage très plausible.
“L’administration continue de prendre des décisions soudaines et arbitraires. Nous restons déterminés à relayer les informations dès qu’elles seront disponibles”, a affirmé l’ADC.
Dans l’attente de l’annonce officielle, les associations de défense des droits civiques recommandent aux personnes concernées d’adopter une posture prudente et de se préparer à toute éventualité.