Après plusieurs rendez-vous manqués de l’opposition sur la reprise des mobilisations anti gouvernementales, le leader du Parti politique Pitit Dessalines se dit déterminer à fouler le bitume les 17 et 18 novembre prochain.
Direction: Ambassade américaine, annonce Jean Charles Moïse. L’ancien sénateur ne laissera pas cette fois la date symbolique du 18 novembre passer sous silence.
‘’ Nous allons manifester le 18 novembre devant l’ambassade américaine pour dire non à l’ingérence, non aux forces rétrogrades qui prennent le pays en otage’’ annonce le secrétaire général de Pitit Dessalines lors d’une conférence de presse ce jeudi 11 Novembre 2020.
L’ancien candidat à la présidence se félicite que la décision de manifester devant l’ambassade américaine ait été prise par des organisations populaires, des étudiants et non par des dirigeants politiques, pas toujours enclins à se rendre devant la représentation diplomatique de l’Oncle Sam dans le pays pour exprimer leur grief. ‘’La manifestation doit démarrer dans les différents points de rassemblement habituels pour se converger au Carrefour de l’aéroport avant de prendre la direction de l’ambassade américaine à Tabbarre’’ relate le dirigeant politique.
Jean Charles a profité pour dénoncer la Unibank qui, selon lui, continue de pratiquer une politique de spéculation du dollars afin de favoriser la chute de la gourde sur le marché des changes malgré les injections de la BRH.
‘’Nous exigeons à la Unibank de revoir sa stratégie pour ne pas attiser la colère de la population lors de la manifestation du 18 novembre’’ lance le natif de Milot dans sa réthorique fétiche.
À en croire l’ancien sénateur du Nord, une manifestation doit se tenir au Cap-haitien le 17 novembre où diverses activités sont prévues pour commémorer le 217ème anniversaire de la bataille de Vertières.
Pour finir, le numéro un de Pitit Dessalines a félicité le peuple américain qui a élu un nouveau président sans l’intervention d’autres pays. Celui qui défend l’idée d’une coopération Sud-Sud appelle les dirigeants américains à s’abstenir de faire de l’ingérence dans les affaires internes d’Haïti.