Le Collectif Défenseurs Plus, dont le co-directeur, Antonal Mortimé est au cœur des critiques après la nomination de Guirlande Mésadieu au conseil électoral provisoire de Jovenel Moïse sort finalement de son silence.
Dans une note de presse du secrétariat de l’organisation, le collectif dit « prendre acte de la publication de l’arrêté nommant les neuf membres du Conseil Électoral Provisoire (CEP) en date du 18 septembre 2020 ».
Très critiqué dans ce dossier, le collectif entend « garder ses positions de vigile sur les problèmes structurels et conjoncturels occasionnant les violations des droits humains en Haïti », malgré la nomination de l‘un de ses membres au CEP.
Toutefois, l’organisme co-dirigé par Antonal Mortimé note et dénonce « le comportement anti-démocratique et de violences aveugles qui ont marqué certaines organisations du secteur des droits humains et de la classe politique et le mutisme des autres » sur ce dossier.
Tout en vantant le leadership de M. Mortimé dans le secteur des droits humains, le Collectif Défenseurs Plus affirme qu’il prend très au sérieux les menaces de mort faites contre son dirigeant, sa famille et ses collaborateurs.
Le leadership d’Antonal MORTIMÉ pourrait être mis à l’épreuve par la participation de son épouse au Conseil Électoral Provisoire (CEP) dans ce contexte difficile rappelle le collectif, précisant que le militant entend poursuivre son combat pour la défense et la promotion des droits des plus faibles. Un combat qu’il mène depuis plus de 20 ans signale le communiqué portant la signature du secrétaire général de l’entité, Fedgens POINT-DU-JOUR.
Rappelons que des responsables de partis politiques, militants des droits humains, des simples citoyens, dénoncent un acte de trahison d’Antonal Mortimé dont on reproche souvent sa posture modérée par rapport aux dérives du régime Tèt Kalé.