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Moïse Jean-Charles qualifie de « Cadavres politiques » certains dirigeants de l’opposition

CTN News

Objet de vives critiques de la part de l’ancienne sénatrice Edmonde S. Beauzile, le dirigeant du parti Politique Pitit Dessalines, Jean-Charles Moïse, a réagi. Sans citer de nom, l’ex-parlementaire affirme avoir démasqué des « Cadavres politiques » bons à être remisés.

Jean-Charles Moïse. Image d’archives

Ce sont des politiciens « menteurs et corrompus » qui sont morts sur le plan politique, a dit le leader du Parti Politique Pitit Dessalines (PPPD).

Ce qui s’est passé le 17 octobre au Cap-Haïtien (Nord) en comparaison avec l’échec subi à Port-au-Prince (Par des leaders politiques NDLR) est la preuve que le peuple a rejeté « ces gangsters politiques », a dit Jean-Charles Moïse qui se félicite d’avoir mobilisé une grande foule dans le nord du pays.

Jean-Charles Moïse appelle les jeunes à se préparer à prendre la relève car, dit-il, « Je suis en train de les démasquer et les éjecter de l’échiquier ».

Jean-Charles Moïse en veut pour preuve les dernières attaques dont il a été récemment la cible. « Voyez qui ils ont envoyé, ils n’ont plus de ressources, ils sont épuisés », a ironisé l’ancien parlementaire.

 « Jean-Charles Moïse n’est pas crédible… si la justice fonctionnait en Haïti, Jean-Charles Moïse n’aurait pas été sénateur car il est accusé de meurtre quand il était maire de Milot (Nord) et l’affaire n’a jamais été élucidée…..C’est un vagabond à déconstruire…. telles sont entre autres les propos de l’ancienne sénatrice, Edmonde Supplice Beauzile, présidente du parti Fusion des Sociaux-Démocrates, à l’endroit de son ancien collège au Sénat de la République.

Jean-Charles Moïse banalise également les allégations selon lesquelles il aurait utilisé des matériels stockés depuis l’époque au cours de laquelle le choléra faisait des ravages en Haïti, dans le cadre de son programme d’aspersion contre le nouveau Coronavirus.

Lorsque ce fléau frappait Haïti on n’avait pas l’habitude d’utiliser des ventilateurs artificiels, rétorque l’ex-parlementaire rappelant que le choléra et le Coronavirus ne se manifestent pas de la même façon.

Il a réaffirmé sa volonté d’être toujours aux côtés du peuple haïtien dans les moments difficiles. « Je serai toujours là », a-t-il indiqué estimant avoir donné.

L’ancien parlementaire a salué la victoire de Luis Arce, qu’il appelle son « ami et camarade » à la présidence de la Bolivie. Cette victoire, qui est aussi celle du peuple haïtien, est la preuve que les États-Unis ne peuvent pas toujours imposer leur volonté, a indiqué Jean-Charles Moïse.

Pour le 18 novembre, jour de la commémoration de la bataille de Vertières, nous allons nous rendre devant l’ambassade américaine à Tabarre et vous allez voir ceux qui vont encore désisté, a-t-il dit.