Les Nations Unies s’inquiètent sérieusement de la recrudescence de l’insécurité en Haïti. Dans une note en date du 20 Octobre 2020, l’Organisation des Nations Unies déplore cette situation et rappelle à l’État haïtien qu’il a l’obligation de protéger la population.
L’organisme international regrette l’impuissance des autorités locales face aux gangs armés et la remontée des actes de violence dans plusieurs endroits du pays notamment dans la capitale.
Il encourage l’État haïtien à intensifier sa lutte contre les groupes armés en rappelant que <<la violence des gangs a une incidence directe sur l’activité économique, formelle et informelle, sur l’emploi et sur l’attractivité du pays.>>
L’ONU se range aussi du côté du peuple haïtien, condamnant la mort de ‘’plusieurs pères et mères, enfants, étudiants, hommes de lois, travailleurs, et entrepreneurs’’ ces derniers temps ainsi que la situation ‘’des centaines de familles qui ont dû prendre la fuite sous les attaques des gangs dans les quartiers de Bel Air et de La Saline’’.
Elle décrit un contexte d’évolution difficile pour les défenseurs des droits humains et des journalistes qui sont ‘’menacés de mort pour avoir révélé et dénoncé des injustices’’.
L’Organisation des Nations Unies appelle à ‘’plus de sécurité et de justice, pour un développement social et économique durable d’Haïti’’.
Elle promet de continuer à soutenir les autorités nationales notamment la police nationale d’Haïti dont l’effectif n’est pas suffisant et qui ne dispose pas assez de ‘’financement, de formation, d’équipement adéquats et de véhicules spécialisés’’.