Suite aux attaques des lycéens le mercredi 9 septembre lors de leur manifestation pour exiger la présence de professeurs dans les salles de classes, le collège Canado-Haïtien annonce l’arrêt de ses activités académiques jusqu’au 14 septembre.
Dans une note, le directeur de l’institution catholique, le frère Augustin Nelson, déplore « une violation grave des droits des enfants et des jeunes ». Il dit regretter le fait que l’école qui doit être un rempart et une source de sécurité pour les jeunes soit en train de perdre ses lettres de noblesse.
Selon le directeur du CCH, cet arrêt est observé afin d’évaluer les dégâts et ramener le calme dans les esprits, écrit-il.
S’adressant à la communauté scolaire, le frère Nelson Augustin condamne les actes de violence survenus au sein de l’établissement sans pointer la cause de ces événements regrettables.
“Chers compatriotes, la violence doit s’arrêter. Les écoles doivent demeurer des sanctuaires, c’est-à-dire des espaces de protection pour les enfants et les jeunes. C’en est trop! Ces attaques gratuites doivent cesser”, lit-on dans la note.
Rappelons que bien avant les attaques contre le collège Canado-Haitien, le ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle avait déploré les attaques sur les établissements scolaires qui ont eu lieu mardi 8 septembre lors d’un mouvement de revendications. Des institutions comme le lycée Fritz Pierre Louis, le collège Le Normalien et le collège Roger Anglade en ont été victimes.
Les lycéens continuent de manifester un peu partout dans le pays pour exiger au ministère de l’éducation nationale de satisfaire les revendications des enseignants en grève afin de pouvoir reprendre les cours.