Port-de-Paix, 2 mars 2025 – Le Ministère de la Jeunesse, des Sports et de l’Action Civique (MJSAC) a procédé, ce jeudi 27 février, au lancement des Jeux Sportifs Scolaires 2025 dans le département du Nord-Ouest. L’événement, marqué par un défilé haut en couleur et un match amical, a rassemblé plusieurs centaines d’élèves, malgré le contexte difficile que traverse le pays.
Plus d’une trentaine d’écoles de Port-de-Paix prennent part à cette édition, qui se poursuivra jusqu’au 18 mai 2025. Des compétitions de football et de basketball seront organisées dans les catégories U-15 et U-20, sous la supervision des techniciens de la Direction départementale du Nord-Ouest. Les matchs se dérouleront au Parc Capois-la-Mort et au Parc Harold Daniel, offrant aux jeunes athlètes une plateforme d’expression et de dépassement de soi.
Madame Niola Lynn Sarah Dévalis Octavius, Ministre de la Jeunesse, des Sports et de l’Action Civique, a salué l’engagement des responsables départementaux dans l’organisation de ces jeux. « Le sport joue un rôle essentiel dans le développement durable. Il est un outil d’éducation, de cohésion sociale et de bien-être pour nos jeunes », a-t-elle déclaré, insistant sur la nécessité de poursuivre ces initiatives malgré les difficultés.
Si ces jeux scolaires redonnent espoir aux jeunes de Port-de-Paix, la situation reste critique à l’échelle nationale. L’insécurité grandissante et la montée des violences ont considérablement ralenti les activités sportives dans plusieurs régions du pays. À Port-au-Prince, les terrains de sport sont de plus en plus désertés, et plusieurs compétitions ont dû être reportées ou annulées.
Dans ce contexte, le MJSAC tente, tant bien que mal, de maintenir le sport en vie en Haïti. Mais les défis sont immenses. Entre le manque de ressources, les infrastructures délabrées et la menace constante de l’insécurité, les perspectives restent incertaines. Les Jeux Sportifs Scolaires 2025 sont donc plus qu’une simple compétition : ils symbolisent la résilience d’une jeunesse qui refuse de céder au chaos.
Andre Louis
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