Le gouvernement dominicain a lancé hier un appel, durant la réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies, à la communauté internationale pour qu’elle fournisse à Haïti l’aide humanitaire et les ressources nécessaires pour pouvoir investir dans les infrastructures et la création d’emplois.
Le Ministre dominicain des Affaires Étrangères, Roberto Álvarez, a également précisé que dans le contexte des difficultés politiques et sociales qui persistent en Haïti, “Il n’y a pas, ni ne peut y avoir, de solution dominicaine” à leurs problèmes.
Il a ajouté que le bon voisinage entre les deux pays ne pouvait porter atteinte au “principe du strict respect de la légalité dominicaine et internationale”, et a assuré que la frontière implique que leurs processus politiques, social, sanitaire et économique se répercutent mutuellement.
Le numéro 1 du MIREX a plaidé en faveur du maintien en Haïti du Bureau Intégré des Nations Unies (BINUH), installé il y a un an, ainsi que le soutien de la communauté internationale afin d’aider cette nation à se relever.
Dans son éditorial ce mardi 6 octobre, le directeur du Listin Diario, Miguel Franjul a traité de pandémie la crise de gouvernance que traverse la République dʹHaïti. Selon le journaliste celle-ci a maintenu l’ancienne perle des Antilles dans une situation déstabilisante et stagnante qui a porté préjudices à la souveraineté de la RD, affaiblissant les mécanismes juridiques qui soutiennent la protection de son territoire. En concluant monsieur Franjul s’est demandé dans quelle phase restera la déclaration du chancelier dominicain, si des actions seront entreprises pour protéger le peuple dominicain de ce qu’il appelle la menace haïtienne.