Le parti politique Union Haïtienne pour l’Intégrité et la Réconciliation (UNIR-Haïti) s’est dit alarmé face à la dégradation continue de la situation générale en Haïti, dans une note publiée le jeudi 28 février 2024.
“Les actes de banditisme se multiplient dans le pays et atteignent un degré de cruauté effroyable. Le silence, l’inaction et l’indifférence du gouvernement laissent le champ libre aux gangs devenus de plus en plus arrogants”, lit-on dans la note portant la signature du leader du parti Clarens Renois.
UNIR dénonce ce qui semble être un attentat à caractère terroriste qui a récemment visé l’évêque du diocèse de Miragôane, Monseigneur Pierre André Dumas.
Le parti, à travers la note, exprime ses sympathies et sa solidarité à l’égard de la Conférence Episcopale d’Haïti et profite du coup pour exiger l’ouverture d’une enquête sur cet acte odieux.
UNIR croit que le gouvernement du neurochirurgien, qui évolue dans des conditions exceptionnelles sans contre-pouvoir, a lamentablement échoué et a créé les conditions indispensables pour un retour à l’ordre constitutionnel. Il doit quitter le pouvoir selon le coordonnateur du parti.
“Le pays ne peut plus accepter d’être dirigé par un pouvoir sans limite dans la durée, sans légitimité (car sans accord politique), et dont la nature est inconnue, sauf qu’il pourrait de plus en plus clair que le Premier ministre Ariel Henry se comporte comme un autocrate”, affirme l’ancien journaliste devenu leader politique.
Sur ce, l’Union Haïtienne pour l’Intégrité et la Réconciliation appelle tout un chacun, notamment les principaux partis politiques, à agir rapidement.
“La souveraineté de notre pays est menacée. Agissons vite, tous et pour tous”, a exhorté Monsieur Renois.
Marcia Moïse