Un employé de la Maison-Blanche derrière le blocage de l’escalier mécanique de l’ONU avec le président des États-Unis et la première dame.
La Maison-Blanche était également responsable du problème du téléprompteur, selon les résultats de l’enquête des Nations unies.
Le Secrétariat des Nations unies a rendu publiques mardi les conclusions de son enquête sur l’arrêt soudain d’un escalier mécanique emprunté par le président américain Donald Trump et la première dame lors de l’ouverture de la 80ᵉ session de l’Assemblée générale.
Selon le porte-parole du secrétaire général, Stéphane Dujarric, il s’agit d’un déclenchement accidentel du dispositif de sécurité et non d’un acte volontaire de la part d’un membre de la délégation américaine.
L’Associated Press a été la première à rapporter les résultats de cette enquête, ensuite confirmés par NBC News.
Dans une note transmise aux journalistes, M. Dujarric a expliqué : « L’escalier mécanique s’est arrêté après que le mécanisme de sécurité intégré situé au sommet de la marche a été activé. Ce mécanisme est conçu pour éviter qu’une personne ou un objet ne soit happé par l’engrenage. Un photographe de la Maison-Blanche a pu, sans le vouloir, déclencher cette fonction de sécurité. »
Pour ce qui est du téléprompteur, c’est l’équipe de la Maison-Blanche qui en avait la charge, a informé l’ONU.
Malgré le caractère accidentel confirmé par l’ONU, l’incident a suscité des réactions politiques vives.
Donald Trump a choisi d’évoquer la situation lorsqu’il a pris la parole devant les 193 délégations : « Il y a deux choses que j’ai obtenues des Nations unies : un mauvais escalier mécanique et un mauvais téléprompteur », a-t-il lancé, sous les regards amusés de la salle.
Un responsable onusien a par ailleurs précisé à NBC News que le téléprompteur utilisé par le président relevait de la responsabilité de la délégation américaine, et non du Secrétariat.
Sur son réseau Truth Social, le président a réitéré sa version des faits. « Le téléprompteur était en panne et l’escalier mécanique s’est brusquement arrêté alors que nous montions vers le podium. Mais ces deux événements ont probablement rendu le discours plus intéressant qu’il ne l’aurait été autrement », avant d’ajouter : « c’est toujours un honneur de parler aux Nations unies, même si leur équipement laisse parfois à désirer. »
Sa porte-parole, Karoline Leavitt, a adopté un ton beaucoup plus grave. Dans un message publié sur X (anciennement Twitter), elle a affirmé : « Si quelqu’un à l’ONU a intentionnellement arrêté l’escalier mécanique alors que le président et la première dame y montaient, cette personne doit être immédiatement renvoyée et faire l’objet d’une enquête. »
Quelques heures plus tard, invitée sur Fox News, elle a insisté : « Lorsque l’on met tout cela bout à bout, cela ne ressemble pas à une coïncidence. (…) Si nous découvrons qu’il s’agissait de membres du personnel de l’ONU qui cherchaient délibérément à faire trébucher — littéralement — le président et la première dame des États-Unis, alors il faudra des sanctions, et je veillerai personnellement à ce qu’il y en ait. »
L’épisode, largement diffusé sur les réseaux sociaux, a alimenté un débat autour de la sécurité des dirigeants internationaux lors des grands rassemblements.
Selon les précisions rapportées par l’Associated Press et NBC News, l’enquête a été brève mais concluante : l’arrêt soudain est bien dû à un geste involontaire du photographe accompagnant la délégation présidentielle.
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