Le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé réaffirme l’engagement pour la sécurité et les élections avec le GSF

CTN News
Par CTN News
Categories: Haïti Sécurité

Port-au-Prince, mercredi 10 décembre 2025 – Le Premier ministre haïtien Alix Didier Fils-Aimé a réaffirmé sa détermination à travailler avec les partenaires internationaux pour le succès de la force déployée, aux côtés d’une Police nationale d’Haïti en cours de renforcement. Cette déclaration fait suite à la réunion de haut niveau du Groupe de Soutien à la Force (GSF) pour Haïti, tenue mardi 9 décembre 2025 à la Mission du Canada auprès des Nations unies à New York.

Le chef du gouvernement estime que le rétablissement de la sécurité est un préalable nécessaire à la tenue d’élections et à l’avènement d’une gouvernance stable et légitime, seule garante d’un développement durable pour Haïti.

Présidée par le Canada et fortement soutenue par les États-Unis, cette rencontre stratégique a réuni de nombreux pays partenaires autour d’un objectif commun : apporter une réponse décisive et robuste à l’insécurité qui menace la souveraineté et l’avenir d’Haïti, selon un communiqué de la Primature.

Les participants ont unanimement réaffirmé que la mission du GSF demeure essentielle pour restaurer l’autorité légitime de l’État, sécuriser le territoire et créer les conditions indispensables à un retour durable à l’ordre constitutionnel.

La mobilisation internationale s’articule désormais autour d’une vision claire : la lutte contre l’insécurité et la restauration de la sécurité publique constituent un préalable absolu à la tenue d’élections libres, crédibles et inclusives.

Comme souligné par de nombreux intervenants, « le succès du GSF, appuyé de manière déterminante par Washington et Ottawa, doit ouvrir la voie au processus électoral afin de permettre au peuple haïtien de choisir ses dirigeants dans la paix et la stabilité. »

« Renforcer la sécurité, c’est tracer résolument le chemin des urnes. »

Plusieurs nations, issues de toutes les régions du monde, ont annoncé des contributions substantielles en personnel spécialisé, en capacités opérationnelles critiques et en appui financier.

Cet engagement international, encouragé par la coordination active des États-Unis et du Canada, témoigne de la reconnaissance du caractère urgent et existentiel de la crise sécuritaire haïtienne, ainsi que de la confiance partagée dans la feuille de route du gouvernement haïtien.

Le gouvernement haïtien se félicite de la dynamique internationale renforcée sous le leadership conjoint des États-Unis et du Canada, deux partenaires engagés de longue date dans la stabilisation du pays.

Il salue cette solidarité internationale massive. « Le déplacement du chef du gouvernement a permis de consolider une coalition unie autour d’une vision commune, guidée par l’engagement résolu des États-Unis et du Canada, visant à libérer Haïti de l’emprise des gangs », peut-on lire.

Le Premier ministre doit retourner en Haïti ce mercredi 10 décembre 2025.

Par ailleurs, un cinquième contingent de 230 policiers spécialisés kényans est arrivé en Haïti lundi 8 décembre. Leur mission est de renforcer la sécurité et d’intensifier la lutte contre la violence des gangs qui ravage le pays. Le même jour, un groupe de 100 Kényans ayant terminé leur mission a quitté le pays.

Le 30 septembre 2025, le Conseil de sécurité de l’ONU a approuvé la transformation de la Mission multinationale d’appui à la sécurité (MMAS), pilotée par le Kenya, en une nouvelle Force baptisée Force de répression des gangs (FRG), composée de 5 500 policiers et militaires.

La FRG a officiellement commencé ses opérations à la mi-octobre 2025, avec les premières troupes issus de l’ancienne mission. Selon une note publiée sur X le 5 novembre 2025, le déploiement complet de ses effectifs en Haïti est prévu d’ici l’été 2026.

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