Le journaliste sénior et directeur de la salle des nouvelles de Radio Vision 2000 fait l’objet de très graves menaces de la part de l’ancienne mairesse de l’Arcahaie Rosemila Petit-Frère et d’autres politiciens et proches du pouvoir en place.
Des tweets publiés par Radio Référence, dont Enock Arismat est le directeur général et copropriétaire, n’ont pas plu à l’ex-mairesse de l’Arcahaie, Rosemila Petit-Frère, une femme puissante du pouvoir en place, qui lui a adressé de graves menaces sur un forum WhatsApp et sur Twitter.
Le compte Twitter de Radio RÉFÉRENCE, une station de radio émettant aux Gonaïves, quatrième ville d’Haïti, est très actif depuis quelque temps. Des informations ayant un intérêt capital pour le pays y sont régulièrement publiées.
C’est ainsi que le 28 octobre 2022, un tweet évoquant un cas probable de corruption au sein de la Caisse d’Assistance Sociale, un organisme de sécurité sociale, a été publié. Il s’agit d’un véhicule blindé acheté par la directrice de la CAS, Edwin Tonton, non pas au profit de l’institution mais en faveur de l’ancienne mairesse de la commune de l’Arcahaie, Rosemila Petit-Frère, l’une des femmes à tout faire du pouvoir en place. D’ailleurs, c’est Rosemila qui a parrainé le choix de madame Tonton à la tête de la CAS.
Cette information faisait suite à un autre tweet publié la veille, soit le 27 octobre, par la radio dans lequel ont été évoqués des cas de détournement de fonds. Plus de 70 millions de gourdes auraient été détournées à la Caisse d’Assistance Sociale pour l’année fiscale 2021-2022, selon plusieurs sources au sein de l’institution. L’enquête de l’Unité de Lutte contre la Corruption se fait attendre. Le véhicule blindé acheté au nom de l’institution pour 120 000 dollars américains n’a jamais été remarqué. Pourtant, il a été livré par le concessionnaire, a tweeté RÉFÉRENCE.
Ces tweets ont provoqué le mécontentement de Rosemila Petit-Frère.
C’est ainsi que sur Twitter et sur un forum WhatsApp baptisé « Politique autrement », réunissant des responsables politiques, d’organisations de la société civile et de journalistes, cette femme, considérée comme le bras droit du premier ministre de facto Ariel Henry, a entamé une campagne d’intimidation et proféré des menaces de mort contre Enock Arismat. Elle l’a notamment menacé de lui faire payer le prix pour l’avoir attaquée.
Des menaces qu’Enock Arismat dit avoir prises très au sérieux, Rosemila étant reconnue comme une femme très dangereuse.
Le 29 octobre 2022, le journaliste avait attiré l’attention de la population sur ces menaces.
Dans un tweet sur la page de la radio, il a déclaré : « Après la publication d’un tweet concernant l’achat d’un véhicule blindé avec des fonds de la CAS au profit d’une ex-mairesse de l’Arcahaie, Rosemila Petit-Frère entame une campagne d’intimidation contre Radio RÉFÉRENCE et son DG Enock Arismat. Nous n’avons pas peur. Mais nous alertons l’opinion publique sur cette situation, Rosemila Petit-Frère étant accusée d’être de connivence avec des gangs dont Krache dife. »
Dans des déclarations faites sur Radio Caraïbes à Port-au-Prince, le responsable du Parti Politique Pitit Dessalines, Jean-Charles Moïse, a dénoncé l’assassinat de cinq membres de son parti par la police via un escadron de la mort dont le cerveau n’est autre que l’ex-mairesse, Rosemila Petit-Frère. Des mouvements suspects ont été remarqués dans les parages de Radio Référence FM dont il est le directeur général. Monsieur Arismat affirme aussi avoir reçu des informations selon lesquelles Rosemila Petit-Frère chercherait à s’enquérir de la résidence de ses parents et de sa famille.
https://ctninfo.com/fr/le-journaliste-enock-arismat-lobjet-de-graves-menaces-de-morts/
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