Face à l’Insécurité en Haiti, Fritz Alphonse Jean Recherche l’Appui des États-Unis et des Dirigeants Régionaux

Mederson Alcindor

Le président du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), Fritz Alphonse Jean, a rencontré, le mercredi 26 mars 2025, en Jamaïque, le Secrétaire d’État américain, Marco Rubio, pour discuter de la situation politique et sécuritaire en Haïti.

Lors de cette rencontre, Marco Rubio a exprimé le soutien des États-Unis aux efforts visant à rétablir l’ordre constitutionnel stable en Haïti et a réaffirmé la position de Washington contre la violence des gangs qui déstabilise la nation.

Le Secrétaire d’État a salué le courage de la Police Nationale d’Haïti (PNH) et du personnel international engagé dans la stabilisation du pays. Il a souligné que la crise, exacerbée par la montée des groupes criminels, nécessitait une coopération régionale renforcée pour restaurer la paix et la sécurité en Haïti. Rubio a également insisté sur l’importance d’une collaboration étroite entre les nations de la région pour répondre aux défis communs et bâtir un avenir pacifique pour le pays.

En plus de ses échanges avec Marco Rubio, le président du CPT a également rencontré plusieurs dirigeants de la région, dont le Premier ministre de la Jamaïque, Andrew Holness, la Première ministre de la Barbade, Mia Mottley, et le Premier ministre de Trinité-et-Tobago. Durant ces rencontres Fritz Jean et les dirigeants régionaux ont discuté des enjeux communs, notamment la sécurité régionale et la coopération économique.

Ces rencontres visent à renforcer la coopération régionale et à identifier des opportunités concrètes pour soutenir la stabilisation et le développement d’Haïti.

Ces discussions interviennent à un moment où les gangs armés font régner la terreur à Port-au-Prince et dans certaines villes de province. La grande majorité de la capitale haïtienne est contrôlée par ces groupes criminels sous le regard impuissant de la Police Nationale et des soldats de la Mission Multinationale de Sécurité en Haïti. Cette force étrangère, qui devait compter plus de 5 000 membres, en compte actuellement environ un millier, un effectif nettement insuffisant pour faire face à des bandits armés plus puissants que jamais.

 

 

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