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Fin du mandat des sénateurs: L’ex-député Myriam Amilcar prône une entente raisonnable sur l’avenir du pays

CTN News

Le mandat des 10 sénateurs en fonction arrivera à terme le deuxième lundi du mois de janvier 2023. Ces sénateurs qui sont co-détenteurs de la souveraineté nationale vont partir et laisser la barque nationale au premier ministre Ariel Henry. Quel sera l’avenir d’Haïti après cette date fatidique? Se questionne l’ancien député de la circonscription de Saint-Michel de l’Attalaye, Myriam Amilcar qui dit voir une opportunité offerte au premier ministre Ariel Henry d’engager des discussions sérieuses afin de trouver une entente raisonnable avec les membres de la société civile, de la classe politique et du secteur privé des affaires pour sortir le pays du bourbier.

Au regard de la crise multidimensionnelle qui sévit actuellement en Haïti, l’ancien représentant de la circonscription de Saint-Michel de l’Attalaye, Myriam Amilcar prône une entente politique, sociale et économique pour les 25 prochaines années en adoptant d’abord des mesures visant à renforcer la capacité de l’État à remplir ses fonctions régaliennes afin d’éviter que le pays connaisse des vides constitutionnels à répétition.

« combattre la corruption, la contrebande et l’impunité ; œuvrer au renforcement du système judiciaire en vue de garantir le respect des droits de la personne » entre autres points qui doivent être mis en avant pour assurer la gestion du pays pour les 25 prochaines années, plaide Myriam Amilcar.

« Nous devons mettre nos égos de côté pour planifier l’avenir du pays pour les vingt-cinq prochaines années » déclare Myriam Amilcar qui appelle les protagonistes à engager des négociations pour répondre à la crise multidimensionnelle et soutenir une solution dirigée par les haïtiens.
Après la date du deuxième lundi de janvier 2023 qui marquera la fin du mandat des sénateurs, le premier ministre Ariel Henry aura à lui seul la barque nationale, c’est pour cela qu’il doit poser des actions concrètes dans l’intérêt de la nation, exige l’ancien parlementaire.

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