Déception totale dans le camp républicain. Le raz de maréee rouge tant espéré par la bande à Mitch McConnell n’aura pas lieu lors des élections de mi-mandat le 8 Novembre dernier.
Contre toute attente, les démocrates maintiendront le contrôle du Sénat et limiteront les dégats à la chambre des représentants. Avec la victoire de la Sénatrice du Nevada Catherine Cortez Masto, le parti de Joe Biden a déjà 50 sièges contre 49 pour l’équipe de Donald Trump. Ils ont également la possibilité d’augmenter leur effectif lors du deuxième tour des élections dans l’Etat de Georgie le 6 Décembre prochain où le Sénateur sortant Raphaël Warnock affrontera l’ancien joeur de foot-ball américain Herchel Walker.
Identifiée comme le maillon faible des candidats démocrates, Mitch McConnell pensait pouvoir invincer Catherine Cortez Masto du Sénat. Il a dépensé des millions de dollars dans la promotion de son candidat Adam Laxalt ayant perdu le scrutin 48,2% de voix contre 48,7% pour madame Cortez Masto.
Au niveau du côté de la chambre des représentants, rien n’est encore sûr pour les républicain après près d’une semaine des élections tenues le 8 Novembre dernier. Jusqu’au samedi soir 12 Novembre, la bande à Kevin McCarthy était à 211 sièges contre 204 pour les démocrates, selon les projections de CNN. Toutefois le NBCNews estime que les républicains gagneront 219 sièges soit 1 de plus pour contrôler la chambre basse. Ce qui est nettement en-dessous des attentes du porte-parole des républicains au congrès. Kevin McCarthy avait projeté que son équipe aurait une majorité de plus de 60 sièges au congrès.
Avec le taux d’inflation extrèmement élevé aux Etats-Unis, les républicains espéraient faire de faire élections de mi-mandat un referendum sur le président Joe Biden très impopulaire dans les sondage. Mais les voteurs semblent préférés l’inflation aux négationnistes républicains n’ayant jusqu’à présent accepté la victoire de Joe Biden. Les candiats supportés par Donald Trump ont preque tous été battus par leurs rivaux démocrates. Ce qui a semé la pagaille au sein des leaders républicains qui s’entre-accusent dans cette débacle historique.