Etats et organisations internationales mis à mal
Les guerres ne surviennent que lorsque les négociations, les discussions et les pourparlers entre les parties, en querelle ou en désaccord par rapport à une question donnée, n’aboutissent pas à un compromis, à un consensus ou, dans le meilleur des cas, à une entente.
Cela voudrait également dire que la diplomatie, dans ses différentes configurations, a complétement échoué et s’est révélée totalement inefficace.
C’est ainsi que la machine militaire intervient dans des rapports de force, pour contraindre, au moins, l’une des parties en conflit, à renoncer ou à moindre mesure, à négocier. A ce moment-là, la diplomatie préventive cède sa place à la diplomatie coercitive, laquelle devrait, tout de même, obéir à des principes indéfectibles de droit international. Sauf qu’en réalité, les choses se font autrement, car les intérêts géoéconomiques et géopolitiques, ainsi que les jeux de pouvoir entre puissances prennent, assez souvent, place à la raison, voire à la justice et à l’éthique. Il semblerait que le paradigme de l’hécatombe de la Première Guerre mondiale, des ravages de la Seconde Guerre mondiale ou encore de la guerre froide demeure inchangé car il est toujours valable et d’actualité, avec un retour aux stratégies de conquête territoriale et aux politiques d’influence.
Autant dire qu’il reste miséreux de constater qu’à l’aune du XXIème siècle, le jeu diplomatique s’avère toujours indissociable de l’action militaire.
Pourtant, le monde, confronté à de graves perturbations (épouvantable crise pandémique de Covid-19, effets destructeurs du réchauffement climatique, insécurité alimentaire, divisions et polarisations, etc.) a plus que jamais besoin de paix : entre peuples, entre voisins, entre citoyens, entre générations, entre religions, entre cultures,…
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