La combite des organisations politiques, syndicales et populaires est montée au créneau pour dénoncer l’ingérence du Core Group dans les affaires internes du pays. Le climat n’est pas propice à l’organisation d’élections, selon cette structure qui invite les différentes forces de l’opposition à s’unir afin d’offrir au pays une autre alternative à travers une transition constructive pour le sortir du bourbier.
D’un autre coté, la combite des organisations politiques, syndicales et populaires qualifie de « terrorisme d’Etat » ce qui se passe actuellement dans le pays. Les responsables de cette entité évoquent une insécurité planifiée dans l’objectif de maintenir Jovenel Moïse et son régime du PHTK au pouvoir après le 7 février 2021. Ils pointent du doigt également une frange de la communauté internationale qui soutient aveuglement le chef de l’exécutif haïtien.
Pour Guy Numa, la gangstérisation du pays n’est pas un hasard. Il dénonce le fait que la terreur est établie comme méthode de gouvernance en Haïti, condamnant la répression brutale des policiers sur les manifestants contre le kidnapping.
D’autres structures dont l’Union nationale des normaliens et éducateurs haïtiens et la Confédération nationale des éducateurs haïtiens fustigent l’insouciance du pouvoir en place face à la montée des actes de criminalité. Ces associations syndicales appellent la population à se mobiliser afin de contrer elle-même les bandits qui sèment la terreur dans le pays.