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Des défenseurs de droits humains appellent à la mobilisation pour le respect des droits fondamentaux

Emmanuel Paul
Emmanuel Paul - Journalist/ Storyteller

Le co-directeur du Collectif défenseur plus, Anthonal Mortimé, estime que les autorités gouvernementales profitent de la léthargie de la population pour ne pas entreprendre des actions efficaces et efficientes pour juguler l’insécurité et respecter ses droits fondamentaux.

Pour la période de Noël, la police nationale n’a pas su contenir les agissements des bandes armées qui ont effectué plusieurs d’une dizaine de cas de kidnapping connus et enlevé la vie à plusieurs citoyens.
Le 25 décembre encore une personne a été enlevée à la rue Capois, à Port-au-Prince, aux environs de 10 heures du soir.
Pour cracher leur colère, des résidents ont dressé des barricades de pneus enflammés à certains endroits.
Pour Anthonal Mortimé, cette année aura été un cauchemar pour les citoyens jusqu’à ces derniers jours.
Le défenseur des droits humains en veut pour preuve l’assassinat brutal de l’ex-Président Jovenel Moïse en sa résidence même le 7 juillet à Pèlerin 5. Jusqu’à présent, l’enquête piétine.
Plus loin, Monsieur Mortimé, est revenu sur l’insécurité permanente ponctuée par les cas de kidnapping en série. “Les rapts collectifs dont celui des missionnaires des étrangers et leur libération dans des conditions farfelues, ceux de Gros Morne, dans l’Artibonite,, ont défrayé la chronique sans ébranler effectivement les instances de sécurité du pays”, a dénoncé le militant des droits humains.
Ariel Henry qui s’est débarrassé de Léon Charles, n’ a rien arrangé à la situation en plaçant Frantz Elbé à la tête de la Police nationale étant pour son passé douteux s’ étaient alarmés les organismes de défense des droits humains.
‘Des médecins, des enseignants, des étudiants, des hommes d’affaires, des petits commerçants et des simples citoyens, ont été victimes d’une façon ou d’une autre de la machine infernale de l’insécurité, a encore fustigé le co-directeur des défenseurs plus.
A son sens,il n’y a pas de doute, Haïti est loin d’être un État de droit.
Les droits fondamentaux des citoyens sont violés par ceux-là même qui sont chargés de les faire respecter.
L’impunité est le fer de l’insécurité, a poursuivi Anthonal Mortimé mettant en exergue la déliquescence du système judiciaire.
Par ailleurs, dit-il, la majorité de la population est plongée dans la précarité extrême, a critiqué le défenseur des droits humains indiquant que la violation des droits socio-économiques des gens constitue également l’un points du sombre tableau des droits humains en Haïti au cours de cette année.
De l’avis du co-directeur des défenseurs plus, sans la mobilisation de la population, l’année prochaine risque de m’apporter aucun changement au niveau de la situation globale du pays.
“Les gens doivent sortir de la léthargie et se mobiliser pour renverser la donne”, a martelé Monsieur Mortimé qui croit que la population ne peut plus continuer d’être là proie des gangs armés qui pullulent sur le territoire avec la complicité de la plupart des autorités,se désole le défenseur des droits humains.

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