L’organisation « Anviwonman’m Se Lavi’m » s’est réjouie de la démarche conjointe des Ministères de l’Environnement (MDE) et de la Planification et de la Coopération Externe (MPCE) dans le cadre de l’élaboration du Plan National d’Adaptation aux changements climatiques.
En effet, ces deux ministères ont procédé, ce lundi 16 novembre 2020, au lancement, d’un atelier, de trois jours, autour de l’élaboration du Plan National d’Adaptation dont la finalité est de positionner Haïti en matière de la lutte contre les effets du changement climatique.
« Anviwonman’m Se Lavi’m » salue la décision des Ministères de l’Environnement, de la Planification et de la Coopération Externe de conjuguer leurs efforts et d’engager des consultations avec d’autres acteurs afin de doter le pays d’un instrument officiel orientant les interventions nationales en matière de développement et de lutte contre le changement climatique.
« Anviwonman’m Se Lavi’m » prend acte de l’engagement des responsables qui ont promis que le Plan National d’Adaptation aux changements climatiques sera le fruit d’une série de consultations réalisées auprès des acteurs clés à travers les dix départements du pays, rappelant que les aléas climatiques ne sont pas identiques dans toutes les régions du pays.
Toutefois, l’organisation déplore le fait que les autorités haïtiennes soeint en retard de phase, car elles devraient déjà soumettre le document à la Convention-cadre des Nations-unies sur les changements climatiques, adopté au cours du Sommet de la Terre de Rio de Janeiro en 1992 par 154 États dont Haïti.
« Anviwonman’m Se Lavi’m » presse donc le gouvernement haïtien de respecter le nouveau délai allant jusqu’au mois de décembre 2020 pour soumettre le document validé à la CCNUCC.
L’entité en profite pour attirer l’attention du ministère de l’environnement sur le fait qu’Haïti est très exposée aux risques liés au changement climatique.
Elle rappelle que les aléas climatiques peuvent se produire avec une probabilité plus ou moins élevée pouvant entraîner des dommages sur les populations.
Les aléas climatiques étant de divers ordres, géologique pouvant provoquer des séismes, glissements de terrain, écroulements, éboulements, coulées de boues, et érosions du littoral. D’ordre volcanique entraînant des coulées de laves, expulsions de cendres, panaches volcaniques et nuées ardentes. D’ordre météorologique suscitant des orages, des foudres, des pluies torrentielles, des inondations, de la neige, de la canicule, de la sécheresse, des tempêtes et tornades. Et enfin d’ordre maritime provoquant le tsunami et la submersion marine.
Dominique Jean-Baptiste
Coordonateur de « Anviwonman’m Se Lavi’m, ASELA»