Pas moins de 11 personnes ont perdu la vie et une trentaine secourues: C’est le bilan du naufrage d’un bateau transportant des immigrants Haïtiens.
Le drame s’est produit jeudi (12 Mai 2022) à Porto-Rico selon le journal Américain Miami Herald citant “les autorités fédérales.”
Le navire a chaviré alors que les migrants tentaient d’entrer illégalement aux Etats-Unis.
Les victimes ont été repérées par un avion du service américain des douanes et de la protection des frontières aux environs de midi à près de 15 kilometres de l’ile de Desecheo dans le passage de Mona, rapporte Miami Herald qui rappelle que le passage de Mona est “une étendue d’eau dangereuse entre Porto Rico et l’île d’Hispaniola”, ajoutant que “Le passage de Mona est une route commune pour les voyages illégaux de navires souvent surchargés de migrants de la République dominicaine ou d’Haïti se dirigeant vers Porto Rico.”
Sur une période de 6 mois, au total 1308 immigrants sans dont 940 DOminicains et 298 Haïtiens ont été interceptés à Porto-Rico par les garde-cotes américaines. Les agents douaniersPorto-Ricains ont par ailleurs affirment avoir appréhendé 757 migrants Haïtiens er 292 Dominicains de Octobre à nos jours, a révélé Miami Herald dans un article publié hier jeudi.
Parmi les personnes décédées figurent au moins 5 femmes. 31 personnes dont 11 femmes et 20 hommes ont été secourus, selon le service des garde cotes américaines qui n’étaient pas en mesure de fournir le chiffre extact sur le nombre de personne se trouvant à bord du voilier.
Les corps des personnes décédées ont été transportés à l’institut médico-légal de Porto Rico alors que les autres victimes ont été transportées à un hôpital près de la Ville d’Aguailla, a indiqué les autorités Américaines.
Les recherches se poursuivent en vue de sauver d’éventuels survivant, selon le porte-parole des garde-cotes américaines . “Ils sont sur place pour essayer de sauver autant de personnes que possible”, avait fait savoir Ricardo Castrodad, à Miami Herald.
Les autorités Américaines exhortent les immigrants sans papiers à éviter ces genres de voyages extrêmement dangereux.
“Les opérations de migration en haute mer sont difficiles et comportent des risques pour nos opérateurs tout comme pour les occupants des navires que nous essayons de secourir et d’intercepter. La météo, le vent, l’état de la mer sont autant de facteurs de risque pour tous ceux qui se trouvent sur l’eau”, a déclaré le direteur de du Task-Force Sud-Est du ministère Américain de la securité intérieure Brendan C. McPherson affirmant que “Nous voulons prévenir les pertes tragiques de vies en mer, et nous considérons souvent cette mission comme la conduite d’un cas majeur de recherche et de sauvetage où quelqu’un essaie activement de ne pas être retrouvé.”, lors d’une interview à Miami Herald.