De nouveaux détails émergent sur la tragédie ayant coûté la vie vendredi matin 6 Décembre à Melissa Janvier Pablo, une Américaine d’origine haïtienne, survenue dans la ville de Chelsea, Massachusetts.
Melissa Janvier Pablo, 32 ans, et son mari, le présumé criminel Luckenson King Pablo 31 ans, étaient mariés depuis plus de dix ans, selon une source proche de la victime.
Le 4 Décembre dernier narquait leur 10ème anniversaire. Cependant, derrière cette façade se cachait une histoire marquée par la violence.
Melissa avait déposé, à plusieurs reprises, des plaintes auprès de la police de Chelsea pour signaler les violences conjugales dont elle était l’objet.
Luckenson King Pablo avait, selon les témoignages, menacé à maintes reprises de la tuer.
Dans le cadre de ces démarches judiciaires, Melissa avait obtenu une ordonnance de protection. Celle-ci incluait la confiscation de l’arme à feu de son mari ainsi que la révocation de son permis de port d’armes. Elle avait également laissé la maison pour se protéger contre la violence du malfrat. Pourtant, ces mesures n’ont pas suffi à prévenir le drame.
Melissa Janvier Pablo, issue d’une famille de deux enfants et originaire de Croix-des-Bouquets, en Haïti, travaillait comme manager à l’aéroport international Logan de Boston. Elle s’apprêtait à commencer sa journée de travail lorsqu’elle a été abattue de sang-froid par son mari, également originaire de Croix-des-Bouquets.
Pour l’instant, le mobile exact du crime reste flou. Le présumé meurtrier, qui a été immédiatement arrêté, a refusé de coopérer avec les enquêteurs, selon une source proche de la famille.
Contrairement aux informations initialement rapportées, le couple ne partageait pas d’enfants.
Luckenson King Pablo, désormais sous les verrous, doit comparaître devant un juge ce lundi pour répondre des charges retenues contre lui.
Ce meurtre tragique met en lumière les défis récurrents liés à la violence domestique au sein des communautés immigrantes qui souvent ne bénéficient pas des attentions nécessaires des forces de l’ordre.
Melissa, malgré ses démarches, n’a pas pu être protégée.
Ce cas soulève des questions importantes sur l’efficacité des mesures préventives et sur la manière dont les autorités locales peuvent mieux soutenir les femmes en danger dans des contextes similaires.
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