Le Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti a fait part de sa préoccupation de la décision des autorités judiciaires haïtiennes en prélude au lancement de la campagne 2020 des 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre.
Après l’ambassade américaine, le BINUH exprime son incompréhension sur le non-lieu décidé par le tribunal de la Croix-Des-Bouquets dans ces ”accusations d’abus de pouvoir et d’agression sexuelle qu’aurait commis l’ancien Président de la Fédération Haïtienne de Football, Yves Jean-Bart, sur des jeunes joueuses de football dont des mineures”.
Le BINUH salue les sanctions proférées à Dadou Jean-Bart par la FIFA et appelle à une enquête plus large de la part des autorités judiciaires haïtiennes. Il les appelle à ‘’garantir la sécurité des présumées victimes, ainsi que leur droit à obtenir réparation’’.
Communiqué du BINUH https://t.co/6vOrPjvJXI
— BINUH (@BINUH_UN) November 24, 2020
L’organe représentant les nations unies en Haiti ‘’considère que les éléments de ce dossier sont très inquiétants et demande qu’un processus judiciaire indépendant et complet soit mené afin que les victimes présumées obtiennent justice’’.
Yves Jean-Bart a été banni de toutes activités liées au football par la chambre de jugement de la FIFA et a été condamné à s’acquitter d’une amende d’environ un million de dollars. La veille de la décision de la FIFA, une ordonance de non-lieu a été rendue en sa faveur portant la signature du juge Emilio Accimé.